C’est ce que je me disais hier, pendant le trajet entre Caracas et Barinas. Je suis parti de Caracas à13 h et je suis arrive à Barinas à 23 h 15. Un trajet de près de 525 kilomètres, avec un arrêt à Maracay et un autre près de Valencia. Ouaip, c’était long. À 23 h 30, j’étais dans ma chambre, à l’hôtel Barroco. J’y avais logé, lors de mon premier séjour a Barinas. Ils m’ont redonné la même chambre. Je me suis presque senti chez moi.
La musique comme compagne
Ce fut donc un voyage épique a travers le centre et l’ouest du pays. C’était particulier, comme anniversaire. Une longue route, en solitaire. Une chance que j’avais de la musique… Social Distortion, Bad Religion, The Queers, AC/DC, Paradise Lost (que j’ai manqué à Mtl dimanche dernier, d’ailleurs), Slowdive, Jesu, Arcana et plusieurs autres m’ont tenu compagnie. Je ne sais pas pour vous, mais je ne peux voyager sans musique. J’amène toujours mes tounes preférées, qui se chargent alors de nouveaux souvenirs. Ainsi, quand je les réécoute, je revis une myriade de moments uniques. La trame sonore de ma vie…
Mon seul cadeau
Avant de partir de Caracas, j’ai eu mon seul cadeau : une carte dessinée a la main. C’est Marilou qui me l’a donnée. Une carte magnifique. Ça faisait des années que je n’avais pas eu une carte dessinée a la main. En plus, le texte était vraiment merveilleux. Non, je ne vous le résumerai pas. C’est un secret. Mais quel texte… merci du fond du cœur, Marilou.