C’est parti pour la Feria del Café de Sanare!! Première activité: la messe de 18 h. Ça faisait des années que je n’avais pas assisté à une messe complète. C’est toujours aussi ennuyeux. Je comprends le besoin d’exprimer sa foi, il y a quand même une beauté dans cette ferveur, mais pour ma part, je préfère la vivre intérieurement. Je ne crois pas en un Dieu institutionnalisé, mais je crois en quelque chose, une force, un mouvement, une énergie. Je ne lui donne pas de nom. Ça ne sert à rien. On ne se parle pas avec des mots, de toute façon.
Soir de fête à Sanare
Puis, ce fut le départ pour le resto de la posada El Cerrito. Décidément, l’endroit est en train de devenir mon lieu de prédilection à Sanare (là et le petit banc en béton, en haut de la colline, près de la laverie). On était huit; Matt (qui vit sur la route de Madison), Freddy (un Vénézuelien qui habite au Pérou et qui a fait son doctorat à Paris… il parle un français impeccable!), Luis (il est super cool, mais je ne sais pas encore d’où il vient. Il parle anglais et semble connaître un peu le français), un homme du Costa Rica dont je ne connais pas le nom, mais qui coordonne les activités de coopératives de café au Guatemala, une dame de Caracas (je ne lui ai parlé… encore), William (un des responsables de la Feria), un autre responsable de la Feria et moi.
J’avais soupé avant de sortir, alors Matt et moi avons commandé de la bière. C’était ma première bière à Sanare, une Solera Azul. Elle était bien froide et bien bonne. Longue jasette avec Matt sur nos expériences de voyage (il a du vécu…), sur sa famille (il est marié et il a deux petites filles), etc. Puis, la serveuse a déposé une assiette devant moi. J’ai tout mangé. Faut croire que j’avais encore faim. C’était encore une fois très bon.
Enfin, après le repas, on est tous rentrés dans nos posadas. On a un déjeuner à 7 h demain, avant le début des conférences. Ouf… le réveil sera pénible, je le sens. Au moins, il y aura du café…