J’ai beaucoup aimé mon séjour à Margarita, mais ce n’est pas grâce à la température. Le soleil a été pratiquement absent le temps de mon passage. J’ai toutefois pu profiter de quelques rayons, disséminés ça et là. Juste assez pour boire un piña colada, les deux pieds dans la mer des Caraïbes (chose dite, chose faite); juste assez pour faire une géniale randonnée d’équitation dans une région de collines et sur une plage; juste assez pour faire un peu de magasinage dans un marché aux puces de Porlamar. J’ai pu me baigner à quelques reprises, mais bien franchement, la plage était belle, correcte, sans plus. Des paysages du Sud, jolis, mais typiques, parsemés de restaurants et de magasins. Margarita m’a paru comme une île sans grande personnalité, un lieu qui vit de tourisme, avec tout ce que ça implique. Les plages de Chuao et de Cepe sont beaucoup plus intéressantes, beaucoup plus « vénézueliennes ».
Elvis Gratton est bien vivant
Quelques belles rencontres, comme celle avec Rachid, un organisateur d’excursions libano-vénézuelien sympathique, qui parlait français; celle avec Alfredo, un autre organisateur d’excursions; celles avec quelques Québécois-es en vacances; celles avec quelques chauffeurs de taxi volubiles et intéressés. Mais j’ai aussi eu le déplaisir de rencontrer quelques Québécois qui incarnaient à la perfection le type Elvis Gratton, dans toute l’horreur que génère cette réalité. Ça existe donc vraiment, de pareils crétins? Ouach.
Famille et ami-es
J’ai bien sûr passé du temps avec ma mère, mon oncle et l’amie de ma mère. Ce fut merveilleux de les voir ici, au Venezuela. C’était le premier voyage à l’extérieur de l’Amérique du Nord pour ma mère, alors c’était un événement très spécial!! Par ailleurs, le 13 fut le premier anniversaire du décès de mon père. J’étais heureux de partager ce moment avec ma mère. Ce genre d’événement doit se vivre en famille. Mission accomplie.
Enfin, Marilou et Alexis sont venus faire un tour eux aussi!! Ils sont arrivés jeudi soir, après que leur vol ait été retardé de plusieurs heures. Malheureusement, je partais le vendredi matin, alors on n’a pu passer beaucoup d’heures ensemble. Mais on a eu le temps de descendre quelques verres, de déjeuner et de faire saucette dans la mer et dans la piscine. Puis, trop tôt, je devais partir. J’ai salué la famille et les ami-es, un peu triste de les quitter, mais heureux de les avoir vus.