Demain, je pars de Caracas et je vais à Sanare pour la dernière fois. Autant je trouve que c’est une belle ville, autant je la trouve ennuyeuse. J’aime trop l’action, la vie intense des grandes villes pour me sentir chez moi dans un lieu ou il ne se passe plus rien après 20 h. Je serai tout de même heureux de revoir une dernière fois ces lieux ou j’ai passé les derniers mois, ou j’ai malgré tout vécu bien des expériences marquantes. Et je serai également heureux de partir, car je n’ai pas de regret, pas d’amertume. J’ai simplement la satisfaction d’avoir été au bout de ce que je devais y faire, de ce que je devais y vivre.