Depuis hier, je suis à Caracas, et ce, pour la dernière fois. J’étais content de quitter Sanare, je n’éprouvais aucune tristesse, aucune nostalgie quand j’étais dans le bus. Le trajet jusqu’à Caracas, que j’avais pourtant effectué à plusieurs reprises, m’a paru plus long que d’habitude. J’avais hâte d’arriver dans la métropole, si polluée et bruyante soit-elle. Je crois même que je vais m’ennuyer de son chaos si particulier.
Caracas, ville familière
Je suis donc arrivé en milieu d’après-midi, avec mes bagages. J’ai fait un saut dans les bureaux d’EFIP, j’ai emprunté les clés de Marilou et j’ai été porter mes trucs à la posada. J’ai toujours aimé la sensation de déposer mes affaires dans la chambre d’un hôtel, d’une auberge, etc. Il y a quelque chose de rassurant là-dedans, c’est comme arriver dans un nouveau foyer, c’est comme trouver un point de départ vers d’autres aventures. On dirait que tout devient possible, quand on s’installe dans un nouveau lieu. C’est grisant.
Les derniers jours
Je vais passer les prochains jours à fignoler le travail que j’ai fait durant mon stage et je commencerai la rédaction de mes derniers rapports. Et le 21, à 0 h 50, je prends mon vol pour Toronto, et de Toronto, je prends un autre vol pour Montréal. J’arriverai au Québec vers 8 h 15. J’irai alors ingurgiter un estie de gros déjeuner oeufs-bacon-rôties-bines-saucisses-cretons-café à volonté. Miam.