On a quitté Mérida le 4 janvier, au matin. On a pris un taxi jusqu’à Barquisimeto, puis un bus jusqu’à Sanare. J’étais content qu’Annie, Alexis et Marilou visitent le lieu où j’ai passé une bonne partie de mon temps au Venezuela. On est arrivés en début de soirée, on a été souper à l’excellent resto de la posada El Cerrito. On a passé deux nuits dans cette posada. C’est vraiment un des plus beaux lieux où j’ai dormi dans ma vie. C’est une auberge construite il y a 26 ans, de style colombien. Elle est magnifique.
Comme des vedettes
Le 5, on s’est promenés dans les rues de la ville. Jamais de nos vies on a été aussi regardés. Il faut dire que Sanare ne reçoit pas vraiment de touristes non-Vénézueliens. Ainsi, la présence de quatre étrangers à la peau très blanche constituait un événement particulier. Les regards n’étaient pas hostiles, mais plutôt curieux. C’était tout de même un peu gênant de recevoir autant d’attention.
Quelques achats avant le départ
On a profité de cette promenade pour effectuer quelques achats; Alexis s’est notamment procuré une cuatro, la guitare à quatre cordes typique des musiciens llaneros. La journée a passé très vite. On est retournés souper au resto, puis on a été dormir. À 4 h du matin, on s’est réveillés, on a pris un taxi pour Barquisimeto, à 5 h. Et de là, on a pris un bus pour Caracas. C’était la dernière journée de vacances pour bien des gens, alors on s’attendait à un achalandage monstre dans les transports en commun. Ce fut le cas. Heureusement qu’on était partis tôt. On est donc arrivés à Caracas en début d’après-midi, on est rentrés à la posada et on a relaxé le reste de la journée.