Dans un mois exactement aujourd’hui, je pars pour Paris, en compagnie de mon frère René. J’ai très hâte, je commençais à ressentir une puissante envie de bouger un peu. Ces vacances passeront très vite, évidemment, mais je les apprécierai beaucoup.
La durée n’est jamais assez longue
De toute façon, je crois que, peu importe la durée du périple, on trouve toujours que ce n’est pas assez long. Qu’il dure dix jours, un mois, six mois ou un an, on se crée une certaine conception du temps par rapport à la durée prévue de notre voyage. Ainsi, sur un séjour de six mois, deux semaines nous semblent bien peu; mais sur un mois, c’est la moitié du voyage. On organise donc sa vie en fonction de cette conception: moins on a de temps, plus on se concentre sur les choses qui nous paraissent les plus importantes à faire, à voir, à connaître. C’est pourquoi j’aime faire des voyages de deux semaines en Europe; chaque jour se transforme en une dose massive d’expériences, chaque moment acquiert une intensité qu’il n’aurait pas autrement.
Par ailleurs, je ne pense pas qu’il y ait une formule de voyage idéale; je suis plutôt d’avis qu’il est plus satisfaisant de simplement vivre le type de voyage qu’on souhaite vivre, et ce, peu importe sa durée.