C’est ce soir que je quitte Istanbul pour retourner à Sofia. Je prendrai un bus de nuit et je prévois que le trajet durera plus ou moins dix heures, selon le temps qui sera perdu à la frontière turco-bulgare. J’ose croire qu’il y aura moins de trafic a la frontière la nuit et que ce devrait être moins long que lors de mon arrivée en Turquie. Je verrai bien.
Je suis à Istanbul depuis samedi et je trouve que le temps a passe très vite. Trop vite. Je n’ai pas eu le temps de faire tout ce que je voulais faire, de voir tout ce que je voulais voir. C’est correct. Je n’aurai qu’à revenir. Mais j’ai adoré tout ce que j’y ai fait, tout ce que j’y ai vu, j’ai fortement apprécié les gens que j’y ai rencontrés. On m’avait beaucoup parlé d’Istanbul en des termes très élogieux, ce qui peut créer des attentes démesurées. Or je peux dire que la ville a plus que comblé toutes mes attentes: quel endroit formidable. Jamais je n’oublierai ses habitants chaleureux, sa riche histoire, ses monuments magnifiques, sa délicieuse nourriture, sa rue Istiklal Caddesi à l’ambiance festive comparable à celle de la Rambla à Barcelone, entre autres choses. Une de mes villes préférées dans toutes celles que j’ai visitées jusqu’à présent.
Alors voilà la fin du chapitre Istanbul. J’écrirai une fois rendu en Bulgarie.