Ça y est, je suis revenu à Montréal. La fin de mon voyage fut mouvementée, avec un long trajet en bus de nuit et deux vols en près de quatre jours. Je ne pourrais voyager de façon aussi intense pendant une longue période de temps, car ça finit par saper beaucoup trop d’énergie. Je peux le faire pendant deux ou trois semaines, mais après, je dois changer de rythme. Or, quand j’ai plus de temps, comme au Venezuela, je préfère espacer les activités. Mais quand je n’ai pas cette chance, j’accélère le rythme, histoire de bien profiter de tout ce qui m’est accessible. J’ai ainsi l’impression que mes vacances ont duré un bon mois, au lieu de quinze jours. C’est fou à quel point j’ai vécu un grand nombre d’expériences en une si brève période. J’en suis très heureux, et même si une part de moi aurait aimé continuer de voyager, là, j’ai besoin d’un peu de repos.
De retour dans la « réalité »
Je suis donc content d’être revenu. Maintenant, c’est le retour à la « réalité », au quotidien. Retrouver mon univers familier, renouer avec lui, tout en incorporant les leçons apprises au cours de mon périple. Car il y en a. Déjà. Et il y en aura d’autres, avec le recul. J’adore cet aspect des voyages: la possibilité d’apprendre toutes sortes de choses, tant sur soi que sur les lieux visités, les gens rencontrés, etc. J’ai déjà hâte de repartir l’an prochain. Où? Je me laisse quelques mois pour y penser…