Selon cet article, le prix moyen pour un tour du monde par personne pour une année serait de 19 500 $. J’ai des réserves par rapport à ce montant, car j’ai lu de nombreuses histoires où des gens avaient accompli un tour du monde pour 10 000 – 15 000 $. Tout dépend donc de la manière de voyager. L’article le mentionne, heureusement. Mais les cas qu’il rapporte me semblent être ceux de gens qui aiment un certain confort. Rien de mal là-dedans, surtout s’ils possèdent les moyens de voyager comme ils le désirent. N’empêche qu’il existe bien des trucs pour couper dans les dépenses, lors d’un tour du monde.
La planification des vols
Ainsi, un billet d’avion « autour du monde » n’est pas nécessairement l’option la plus économique dans tous les cas. Il peut parfois être plus profitable de d’abord prendre un vol aller simple pour une destination, avant d’utiliser des vols avec des compagnies à bas coûts et des transports terrestres ou maritimes pour se rendre aux autres lieux intéressants. Il importe alors d’effectuer des calculs pour déterminer l’option la moins dispendieuse avant d’acheter quoi que ce soit. Un site comme Kayak permet de comparer les coûts des billets d’avion. Et si vous souhaitez en apprendre plus sur les façons d’économiser lors de l’achat de billets d’avion, je vous suggère le site de Chris Guillebeau, un expert en la matière.
L’hébergement
De plus, un site comme Couchsurfing peut grandement aider à économiser en matière d’hébergement. Bien sûr, il faut avoir un certain type de personnalité pour se sentir à l’aise d’aller dormir – gratuitement – chez des inconnu-es. Mais pour ce genre de personnes, dormir chez un ou une inconnu-e présente aussi un énorme avantage: celui de pouvoir partager le quotidien d’un citoyen ou d’une citoyenne du pays visité. Il devient alors possible de non seulement être hébergé gratuitement, mais aussi d’en découvrir plus sur l’endroit, grâce à l’hôte ou l’hôtesse. C’est une situation gagnante pour tout le monde. Pour l’avoir expérimentée, je ne peux que chaudement recommander cette méthode. Les individus inscrits sur ce site sont ouverts d’esprit et curieux, ce qui rend les contacts faciles et agréables.
Le gros bon sens
En outre, je crois qu’il est préférable de ne pas rester trop longtemps dans les pays où le coût de la vie est plus élevé (ex. Japon, Angleterre, Australie, etc.) et de passer plus de temps là où il est plus abordable (Thaïlande, Bolivie, Maroc, etc.). Évidemment, je parle du point de vue d’un Nord-Américain; la situation peut être bien différente pour un Africain ou un Sud-Américain. Le site de Nomadic Matt constitue une bonne source d’informations là-dessus.
Enfin, pourquoi partir un an? Phileas Fogg a bien fait le tour du monde en 80 jours, lui… rien n’oblige qui que ce soit à partir un an. C’est juste un chiffre. Un symbole. Une frontière psychologique. On peut très bien réaliser un tour du monde en huit mois, sans rien enlever à la grandeur de l’expérience. Et plus on raccourcit la durée du périple, plus grandes sont les chances de dépenser moins. Sauf si l’on aime le grand luxe.
Ces quelques trucs ne représentent que la pointe de l’iceberg. Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, je vous invite à consulter un excellent guide sur pratiquement tous les aspects d’un tour du monde: Round-The-World Travel Guide. Je n’ai pas trouvé de ressource plus complète jusqu’à présent. Bonne lecture.