J’imagine que tout voyageur finit par vivre une telle situation: on déambule dans les rues d’une ville (ou sur le sable d’une plage achalandée), on tombe sur un magasin, un kiosque ou un marché, on se met à fouiller dans les tas d’objets proposés. Puis, tout d’un coup, on décide de s’acheter un souvenir. Sans trop réfléchir. Sans trop se demander si on aime vraiment la chose qui se trouve sous nos yeux. Lors de l’achat, on croit faire un choix judicieux, on croit mettre la main sur un article qui constituera un fier symbole de notre séjour. Dans la fièvre du moment, on acquiert un truc qui, en temps normal, n’aurait peut-être même pas attiré notre attention. On laisse alors notre esprit critique de côté et on dépense pour un bidule qui ne répond pas à nos critères usuels, en matière de souvenir.
Cruelle désillusion
On ramène alors le fameux objet à la maison et on se rend compte que, finalement, ce souvenir ne possède pas la puissance d’évocation souhaitée. Pire encore, on constate qu’il ne cadre pas avec le décor de notre domicile, qu’il n’éveille plus la même excitation qui nous avait poussé à l’acheter. On le range alors dans une boîte, on le jette ou on tente de le revendre dans une vente de garage. Et on se dit qu’on ne fera plus la gaffe d’acheter quoi que ce soit qui ne correspond pas à nos véritables goûts et intérêts.
Cet article présente quelques souvenirs de voyage qui, une fois la magie évaporée, peuvent amèrement décevoir leur propriétaire. Certains sont en effet très connus (ex. n’importe quoi montrant la tour Eiffel), d’autres s’avèrent plus obscurs (ex. les têtes d’alligator de Floride). Par contre, je pense qu’un t-shirt peut constituer un excellent souvenir. Il suffit simplement d’en choisir un dont le style nous plaît.