– J’ai reçu mes vaccins lundi dernier, à la Clinique pré-voyage affiliée au Centre des maladies tropicales de l’Université McGill. La clinique est située au Pavillon Livingstone de l’Hôpital général de Montréal. J’avais rendez-vous à 11 h, mais j’ai attendu 1 h 15 avant de rencontrer une infirmière, ce que je n’ai pas aimé. Mais la gentillesse et l’humour de cette dernière ont apaisé ma frustration.
Puisque j’avais déjà été vacciné en prévision de mon voyage au Venezuela en 2007-2008 et puisque ces vaccins sont presque tous encore efficaces, je n’en ai reçu que deux de plus. J’ai ainsi eu droit à une dose de Twinrix (contre les hépatites A et B) et à quatre pilules de Vivotif (contre la fièvre typhoïde). L’infirmière m’a aussi recommandé de me faire vacciner contre l’encéphalite japonaise une fois en Asie, car un vaccin (je n’ai pas le nom sous la main, mais j’imagine qu’il ne sera pas difficile à trouver, en temps opportun) y est disponible là-bas à seulement 40 $ CAN ou 50 $ CAN, au lieu des 450 $ CAN qu’il me coûterait ici. J’ai été étonné qu’elle me révèle cette information: elle aurait très bien pu ne pas me la dire ou juste me la mentionner par devoir avant de tenter de me vendre le vaccin disponible à sa clinique. Je n’ai donc senti aucune pression pour acheter des vaccins, aucune volonté de m’extirper un maximum de dollars. Ça m’a fortement plu. Par ailleurs, l’infirmière m’a donné beaucoup de documentation sur la santé en voyage, les risques et tout ça.
J’ai aussi obtenu une prescription pour 56 semaines de Méfloquine (contre la malaria) et pour trois traitements d’azithromycine (contre la diarrhée sévère). Au départ, je trouvais que 56 semaines, c’était énorme, mais compte tenu du fait que je prévois passer au moins six à huit mois en Asie et fort probablement quelques mois en Amérique du Sud, j’en ai conclu que dans ce cas-ci, c’était préférable d’en avoir plus que de prendre le risque d’en manquer. D’autant plus que mes plans peuvent changer. Peut-être je déciderai de rester plus longtemps en Asie, par exemple.
J’en ai également profité pour acquérir un filet moustiquaire à 45 $. Il est traité au Deltaméthrine et il s’adapte à toute taille de lit. Je comptais justement m’en procurer un et je me suis dit qu’une clinique de vaccination pour les voyageurs constituait un endroit idéal pour effectuer cet achat.
Donc, coût total de ma visite: 178 $, taxes incluses, soit 30 $ pour la consultation (non remboursable par la RAMQ), 45 $ pour le filet, 65 $ pour le Twinrix et 38 $ pour le Vivotif. Il me restera à acheter les médicaments que j’apporterai dans mes bagages. Chaque dose de Méfloquine coûte 5 $ et je crois que l’azithromycine revient à 3 $ la dose (il faut trois doses pour un traitement). En outre, l’infirmière m’a déconseillé le Malarone (contre la malaria), et ce, pour plusieurs raisons: il faut le prendre tous les jours; on ne peut en prendre pendant plus de deux mois; il coûte très cher, à la longue. Par conséquent, mon projet n’était pas propice à l’utilisation du Malarone.
En conclusion, je n’ai pas eu à dépenser autant que je m’y attendais pour cet aspect de mon tour du monde. Ça me plaît ainsi, car je pourrai utiliser l’argent mis de côté pour cette étape dans d’autres aspects importants, comme l’achat de certains objets pratiques.
– J’ai lu sur des destinations qui m’intéressent.
Ouf, ça arrive bientôt à ce que je vois! Rappelle-moi, quand pars-tu au juste, quelle date? Désolée si je ne suis pas venue depuis un bout de temps, pas mal occupée de mon côté…
Oui, je vois le moment du départ approcher et je commence à sentir une certaine fébrilité. Je pars le 10 novembre. Ne t’en fais pas, je ne t’en tiendrai pas rigueur… ha ha. Moi aussi j’ai de la difficulté à prendre le temps de suivre tous les blogues qui m’intéressent.
Ton blog pourrait aussi s’appeler la poutine à travers le monde!!
Ha ha… bonne idée, mais le problème, c’est de trouver des poutines dans les différents pays. J’en ai toutefois mangées en Thaïlande et au Laos, alors il y a de l’espoir.