Le permis international de conduire

J’ai obtenu cette semaine mon permis international de conduire. Le processus fut très simple. Il suffit de se rendre dans un centre de services du CAA-Québec – et non dans un point de service de la Société de l’assurance automobile du Québec – avec son permis de conduire et des photos de format passeport et demander le permis. J’ai été au centre de services de la rue Drummond, au centre-ville de Montréal:

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Le processus a pris dix minutes, en tout, incluant une sympathique discussion sur les dangers liés aux kangourous. J’ai payé 15 $ CAN pour le permis et j’ai aussi déboursé 11,95 $ CAN pour la prise des photos; le permis m’a donc coûté 28,62 $ CAN, taxes incluses. Le permis international est valide un an à partir de la date de son émission. Détail important: lorsque vous conduirez dans un autre pays, vous devrez avoir avec vous votre permis de conduire du Québec ET votre permis international de conduire. En outre, vous pouvez sourire sur vos photos; j’imagine que vous pouvez même faire une grimace, mais je ne suis pas convaincu que tous les policiers apprécieront ce sens de l’humour.

L'intérieur du permis international de conduire

Des restrictions

À vrai dire, le permis international de conduire n’est pas un permis de conduire; il s’agit plutôt d’un document qui traduit les informations de votre permis régulier en dix langues, telles que l’allemand, l’anglais, l’arabe, l’espagnol, le mandarin (je présume), le portugais et le russe.

De plus, le permis international n’est pas valide dans tous les pays: par exemple, le Cambodge et le Vietnam ne le reconnaissent pas. Il importe donc de consulter la liste des pays qui l’acceptent, liste qui se trouve dans les pages centrales du permis, afin de savoir si vous avez le droit de conduire dans un pays donné. Bien sûr, vous pouvez y conduire quand même, si vous le voulez vraiment, mais vous devez alors être conscient des risques que cette décision implique.

Un document utile

Alors voilà. Le permis international de conduire. Je pense que ça vaut la peine de l’obtenir. Après tout, on ne sait jamais dans quelles circonstances on sera plongés en voyage et mieux vaut prévoir un maximum d’options que de se retrouver dans une situation frustrante parce qu’on a manqué de clairvoyance.