Je suis à Bangkok depuis jeudi soir. Mon vol est arrivé avec du retard, de sorte que la nuit était déjà tombée, lors de l’atterrissage. Une fois les procédures d’entrée complétées, j’ai pris le train qui mène au centre-ville. De la gare, j’ai partagé un taxi avec un Néerlandais qui revenait du Myanmar. Il m’a vanté le pays. On est tous deux débarqués près de Khao San Road; j’avais déjà réservé mon auberge, alors j’ai été y porter mes sacs et prendre une douche. Ensuite, je suis sorti pour manger.
J’ai eu le temps de visiter quelques lieux, comme Wat Suthat, Wat Pho, Wat Phra Kaew et le Grand palais, mais j’ai surtout passé du temps dans mon quartier. J’y ai marché, j’y ai goûté l’excellente nourriture des vendeurs de rue, j’y ai bu des bières assis sur des terrasses, à regarder la vie aller et venir. J’ai aussi rencontré des gens de mon auberge. Et je fais des siestes, quand il fait trop chaud.
Je n’ai pas de plan. Je sais rarement quel heure il est et j’ai parfois de la difficulté à me rappeler quel jour on est. C’est tout un changement de rythme. Je ne sais pas encore combien de jours je resterai ici. Éventuellement, j’irai vers les provinces du Sud. J’y rencontrerai mon amie Mariève, qui arrivera à Phuket le 19 décembre. J’ai hâte de la revoir. D’ici-là, je me promènerai. De ville en ville. Avec des arrêts à la plage. Ou dans des îles. C’est une liberté comme je n’en ai jamais vraiment connue. C’est vertigineux.
Essaye de ne pas rater la date du 19 décembre quand même, ce serait dommage!
Ha ha… ne t’en fais pas, je ferai des plans pour ne pas rater ce rendez-vous.
…prends bien garde aux drôlesses de Patpong… l’expression “fucky-fucky” n’a rien à voir avec le verbe “falloir” … personnellement, j’ai toujours su résister au chant de ces pauvres sirènes importées des rizières du Nord… heureux homme que tu es d’avoir ainsi un modèle de Vertu à imiter…
Merci de tes sages conseils, Tonton, je tâcherai de ne pas déshonorer la famille Bolduc par des actions inconsidérées en suivant – en partie – ton valeureux exemple.