Après douze jours intenses à Vang Vieng, j’ai réuni ces quelques observations juste pour vous:
– la principale attraction de la région est le “tubing”, soit la descente de la rivière Nam Song sur une chambre à air. Pour plus d’informations sur cette activité, je vous suggère de mon lire mon billet sur le sujet.
– le débardeur “In the Tubing – Vang Vieng” est sans doute le vêtement le plus populaire de toute l’Asie du Sud-Est. Vraiment. Le nombre de personnes qui en portent un est tout simplement hallucinant, peu importe où vous vous trouvez dans la région.
Le fameux débardeur
– oui, la légende est vraie: tous les jours, dans beaucoup, beaucoup de restaurants, il est possible de regarder en continu des épisodes de l’émission Friends. Une journée typique pour bien des touristes: s’asseoir ou s’étendre sur des matelas et coussins, consommer des “shakes” aux fruits (ou des bières, pour les plus motivé-es) et absorber une dose massive de culture populaire américaine. Et c’est comme ça depuis bien des années, apparemment. Cependant, quelques rebelles présentent plutôt des épisodes de Southpark ou de Family Guy.
– vous pouvez suivre un cours de cuisine au restaurant Ban Lao. Le prix de base est de 50 000 kips (environ 6,29 $ CAN) pour un plat. Vous pouvez toutefois en cuisiner plus qu’un; les frais supplémentaires correspondront alors à la valeur du plat que vous souhaitez rajouter. De plus, vous pouvez choisir l’heure à laquelle vous voulez suivre le cours. Enfin, vous avez la possiblité d’accompagner le chef, M. Khan, au marché local, tôt le matin. Cette visite vaut le détour: c’est un marché vivant, très peu touristique, et vous y verrez quelques produits plus particuliers, comme de l’écureuil ou de la chauve-souris.
– les sandwichs vendus dans les cantines mobiles sont généralement délicieux. Les prix se ressemblent d’une cantine à l’autre (à partir de 10 000 kips par sandwich, soit environ 1,26 $ CAN), mais certaines offrent plus de choix que d’autres.
– la plupart des restaurants offrent le Wi-Fi gratuit.
– Oui, si c’est vraiment ce que voulez, vous pouvez acheter différents types de drogues dans plusieurs bars et restaurants. Mais faites très attention pour ne pas vous faire arrêter par les policiers, car les amendes sont très salées. En outre, certains restaurateurs collaborent avec les policiers, alors vous pouvez rencontrer de sérieux problèmes si vous vous faites prendre avec de la drogue. Selon ce que j’ai vu et entendu dire, plus un restaurant s’affiche “happy”, plus vous devriez vous en méfier. Cherchez des restaurants plus discrets, plus soucieux de leurs clients.
– Steven, le propriétaire du bar/restaurant Twin Bar, peut vous amener dans une école de la région pour que vous y donniez – bénévolement – un cours d’anglais. Vous aurez autant des élèves de 6 ou 7 ans que des moines bouddhistes adolescents. Cette différence d’âge peut compliquer les choses, car vous devrez trouver une façon de donner un cours qui touchera à tout le monde, en dépit des différences entre les cheminements de chaque personne.
– j’ai suivi un cours d’escalade avec la Adam’s Rock Climbing School, endroit recommandé par le Lonely Planet. Par contre, depuis la publication de la dernière édition du guide LP sur le Laos, l’école a déménagé: elle se trouve maintenant à côté de l’hôpital et près de l’auberge Elephant Crossing. J’ai payé 220 000 kips (environ 27,67 $ CAN) pour un cours d’une demi-journée. J’ai grimpé six fois, au lieu des quatre fois prévus, parce que j’étais seul avec mon guide. Le prix incluait la location d’équipement, le transport jusqu’au lieu du cours et une bouteille d’eau.
– la grotte de Pou Kham et le Lagon bleu méritent une visite, mais mieux vaut être un groupe pour louer un tuk tuk vers ces lieux. Sans négocier, le prix est d’environ 150 000 kips (environ 18,87 $ CAN) pour deux personnes. J’y ai été avec six autres personnes et nous avons payé 20 000 kips (environ 2,52 $ CAN) chacun pour le trajet aller-retour. Il est aussi possible d’y aller en moto ou à vélo, mais l’état lamentable de la route peut poser des défis aux conductrices et conducteurs.
Le Lagon bleu. Bien différent de celui du film du même nom.
– ce guide Wikitravel (en anglais) contient de nombreux renseignements pertinents sur Vang Vieng.
12j à Vang Vieng !! n’as-tu pas eu l’impression de revoir plusieurs fois la même soirée ?
Nous y étions le mois dernier et j’y étais avec un ami il y a deux ans et c’est vrai : des voyageurs hypnotisés regardent à la chaîne des saisons de séries US, c’est très étrange…
J’ai vu des montgolfières survoler Vang Vieng en longeant la rivière, as-tu essayé ?
Ha ha… parfois, mais j’aime rester plusieurs jours à un même endroit. J’ai bien sûr fait du “tubing”, mais j’y ai aussi fait des activités différentes, comme de l’escalade, de l’enseignement d’anglais, de la cuisine, etc. De plus, J’ai eu la chance de rencontrer des gens très sympathiques. Aussi, je n’ai plus envie d’essayer de tout faire, de tout voir en un lieu donné et de partir ailleurs ensuite. J’aime prendre des jours pour ne rien faire et Vang Vieng est idéale pour cela, grâce à son rythme léthargique (durant le jour, à tout le moins). Franchement, j’ai apprécié regarder tous ces épisodes de “Friends”; je vois maintenant à quel point la série “How I met Your Mother” s’en est inspiré.
Oui, j’ai vu les montgolfières; si je ne m’abuse, ça coûtait 68 $ US pour un tour, alors je n’ai pas essayé. Un peu trop cher pour mon budget.
Merci pour ton commentaire, Arnaud.
Des cours d’anglais donnés par des touristes… voilà qui est étonnant…
Je ne sais pas si tu es ironique ou si tu es vraiment étonnée, alors je vais choisir la deuxième option… ha ha. Oui, c’est une pratique assez courante en Asie du Sud-Est, à ce que j’ai pu constater. J’ai moi-même donné de tels cours au Cambodge, au Vietnam et au Laos. C’est une formidable expérience, car chaque fois, le contexte est différent. Il faut donc s’adapter aux élèves, au matériel, à la structure du cours (s’il y en a déjà une), etc. C’est une excellente façon d’acquérir de l’expérience en enseignement d’une langue seconde. De plus, les élèves aiment beaucoup entendre parler des pays d’où proviennent les bénévoles.