Le 11 mai, j’ai quitté la Malaisie pour me rendre à Singapour. J’ai décidé d’y aller en bus, à partir de Kuala Lumpur. Le billet m’a coûté 46 ringgits (environ 15 $ CAN); le prix incluait aussi les frais d’entrée à Singapour, soit 15 ringgits (environ 4,90 $ CAN). Le trajet jusqu’à la frontière a duré environ quatre heures et demi, avec une pause d’une vingtaine de minutes. À l’arrivée à la frontière, presque tout le monde a débarqué. On n’était donc que deux dans le bus pour traverser la frontière.

Les formalités

Je suis alors passé au poste frontalier malaisien: après environ une minute au guichet de l’immigration, j’ai reçu mon estampe de sortie. Tout de suite après, une femme, que je présume être une employée de l’Office national du tourisme de Malaisie, m’a abordé pour me poser plusieurs questions sur mon séjour dans le pays. Après quelques minutes; j’ai coupé court à ce sondage impromptu, car je voulais retourner dans le bus et aller du coté singapourien. Je n’ai pas eu à m’arrêter au contrôle douanier.

Les tours Petronas de Kuala Lumpur

Du côté singapourien, ce fut plus complexe. J’ai d’abord passé dans un scanner corporel, une première pour moi. Au moins, l’agent était sympathique, on a jasé quelques instants de mon voyage. À la fin de la conversation, il m’a même demandé:

– “Do you smoke?

– No. I’m probably the only traveler who does not.”

Puis, je me suis présenté au guichet de l’immigration; sans poser de question, l’agent a estampé mon passeport. Enfin, au contrôler douanier, on a fouillé mes bagages, une première dans le cadre de mon voyage. La procédure fut plutôt désintéressée: j’ai eu l’impression que les douaniers devaient remplir un quota de fouilles pour la journée et que je correspondais aux types de touristes qu’ils devaient fouiller. Malgré tout, les formalités du côté singapourien n’ont duré qu’au plus une vingtaine de minutes. Je suis alors remonté dans mon bus et on a filé vers la ville de Singapour.