D’entrée de jeu, je dois mentionner deux choses: d’abord, ce billet répond à une demande. Puis, avec ce texte, je bouleverse l’horaire de publication que je m’étais fixé. Je voulais en premier lieu parler de mes dernières destinations visitées, de mes dernières péripéties vécues, mais comme je viens tout juste de remettre les pieds au Québec, et comme le retour comporte des aspects pratico-pratiques majeurs (en plus de l’aspect émotif, bien sûr), j’ai jugé pertinent de tout de suite parler des circonstances de mon retour, pendant qu’elles sont encore fraîches dans ma mémoire.
La décision de revenir
Quand je suis parti faire mon tour du monde, le 10 novembre 2011, je n’avais pas de billet de retour en poche. Je m’étais dit que je reviendrais quand le moment serait propice. Or j’ai senti qu’il l’était à la fin de juillet. À vrai dire, mon budget de plus en plus mince a fortement pesé dans ma décision de revenir. Je n’aurais pu continuer de voyager bien longtemps sans risquer de m’endetter de façon importante. Une mauvaise idée. Oh j’aurais pu travailler, mais je ne le voulais pas. Je voulais vivre cette expérience sans contraintes, sans responsabilités. Je voulais goûter à la liberté dans ce qu’elle a de plus pur. J’ai donc choisi de rentrer vers la fin du mois du mois d’août, date limite permise par mon budget.
L’heure des choix
Au moment de choisir la date de retour et le lieu de départ, j’ai consulté des comparateurs de vol, comme Skyscanner, afin de me renseigner sur les prix des billets à partir de différentes villes. Je voulais un vol direct pour Montréal et j’ai aujourd’hui assez d’expérience en matière de voyage pour savoir que partir de Londres, Paris ou Bruxelles constitue généralement l’option la plus économique pour ce scénario. J’ai alors comparé les prix et j’ai réalisé que le vol le moins cher, et de loin, partait de Bruxelles. Le choix fut par conséquent plutôt facile. Mon billet aller simple sur Air Transat m’a ainsi coûté 413 $ CAN, soit un bon 150 $ CAN de moins qu’un billet Paris – Montréal.
Une dernière étape
Autre facteur décisif en faveur de Bruxelles: j’avais déjà reçu des invitations de plusieurs ami-es belges, au cours de mon voyage. Les planètes s’alignaient. Comme j’avais déjà prévu aller en France, avant même de décider de revenir à Montréal, je n’ai eu qu’à ajouter la Belgique à mon itinéraire. Très facile, avec le tentaculaire réseau de trains qui sillonne l’Europe. J’ai donc réglé tous les détails de mon plan, puis j’ai profité de mon séjour en sol européen. Et le 29 août, à 8 h, je prenais place dans l’avion qui me ramenait chez moi, après 293 jours autour du monde.
Ça a du être tout un voyage tout de même! Et je te comprends de ne pas avoir voulu travailler sur place, ce n’est plus un voyage de découverte/liberté sinon, ça devient simplement recréer une nouvelle routine ailleurs.
Oui, ce fut une expérience géniale, que je recommencerais n’importe quand. J’avais réfléchi à la possibilité de travailler sur la route, mais je suis arrivé à la même conclusion que toi. Je voulais vivre ce voyage sans contrainte, en toute liberté, et travailler m’aurait imposé des contraintes. Je ne serais toutefois pas contre l’idée pour un prochain long voyage, histoire de vivre une expérience différente.