Bruxelles, dernière étape de mon tour du monde. Au départ, je n’avais aucune idée où je terminerais mon voyage. Je m’étais dit que je verrais au fur et à mesure. Or plus je m’approchais de l’inéluctable retour, plus les circonstances semblaient me pousser vers la capitale belge. Je n’ai donc pas résisté et je suis retourné dans la première ville que j’ai visitée hors de l’Amérique du Nord, en 1998. Voici donc, 14 ans plus tard, mes impressions sur cette métropole européenne.
– Bruxelles constitue une porte d’entrée/sortie en Europe abordable, pour les Québécois-es. Ça vaut la peine de comparer les prix, car un billet pour Bruxelles coûte souvent moins cher qu’un billet pour Paris, Londres ou autres;
– la Grand-Place est le coeur de la ville; tout visiteur passera par là à un moment ou à un autre de son séjour. Par conséquent, elle se caractérise par un afflux constant de gens;
– le Delirium Tremens, avec un choix de 2004 bières, détiendrait le record Guinness de l’établissement offrant le plus grand nombre de bières. Ultime paradis des amateurs de bière, il attire des hordes de touristes, mais aussi des meutes de “locaux”. Vous pouvez même acheter la détaillée carte des bières pour 5 Euros (environ 6,43 $ CAN). Un souvenir inhabituel et instructif. Le site Web du Delirium Tremens s’avère plutôt décevant, toutefois;
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– Bruxelles compte plusieurs gares importantes, soit Bruxelles-nord, Bruxelles-central et Bruxelles-midi. Vérifiez bien votre billet avant de vous rendre à une gare, sans quoi vous pourriez avoir une désagréable surprise;
– le disquaire Arlequin, littéralement situé à quelques pas du Manneken-Pis, propose un grand choix de CD, vinyles, bandes dessinées, dans une vaste gamme de prix. J’y ai acheté Formulas Fatal to the Flesh de Morbid Angel pour 5 Euros (environ 6,43 $ CAN). Et quel excellent album;
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– des quartiers charmants, comme celui du Bailli (ou Châtelain/Bailli), se trouvent en-dehors du centre (le Pentagone). À la fois grouillants et moins achalandés que d’autres quartiers, ils permettent de connaître une expérience plus locale de la ville;
– toujours dans le même ordre d’idées, à l’intersection des rues du Bailli et Simonis, vous découvrirez un agréable bistro à chaque coin. Le lieu idéal pour boire un verre et observer la vie du quartier;
– le Manneken-Pis symbolise Bruxelles, mais son pendant féminin existe aussi: elle s’appelle la Jeanneke Pis. Créée en 1985, la statue ne bénéficie pas encore de la même renommée que son illustre compagnon, mais à en juger par le flux de visiteurs qui parcourt le dédale de ruelles pour se rendre à elle, elle deviendra à son tour un incontournable;
– une petite chocolaterie fort sympathique, dont j’ai malheureusement oublié le nom, se cache tout juste derrière l’église Notre-Dame-du-Sablon, sur la rue Bodenbroeck;
Alors voilà. Ce billet conclut ma série de textes sur les destinations que j’ai visitées durant mon tour du monde. En espérant qu’ils vous auront été utiles ou, à tout le moins, intéressants. Merci, et à bientôt pour de nouveaux billets sur de nouveaux sujets.
Pour la chocolaterie, c’est Passion Chocolat apparemment :)
Je suis Belge et ai étudié 5 ans à Bruxelles, j’ai pensé que tu étais peut-être passé par le magasin Côte D’Or qui se trouvait sur la place du petit Sablon (il a disparu aujourd’hui, snif), mais ce n’était pas exactement la même rue !
En tous cas très intéressant de voir ce que tu as à dire sur mon petit pays :)
C’est bien possible… merci pour la précision! J’essaie de noter les lieux que je visite, mais il m’arrive de perdre mes notes. Content de voir que mes observations sur la Belgique te plaisent, Eli; j’aime beaucoup le pays et j’aimerais y retourner.