La trame sonore de mon tour du monde

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Le disquaire High Fidelity, à Aix-la-Chapelle

Le disquaire High Fidelity, à Aix-la-Chapelle

En cette période de Noël, à défaut de pouvoir donner à chacun-e de vous un cadeau personnalisé en remerciement pour votre fidélité, je vous propose plutôt une liste de dix chansons qui ont marqué mon tour du monde. Comme j’imagine – à tort ou à raison – que la plupart d’entre vous aiment la musique, j’espère que vous y découvrirez un ou des artistes qui vous plairont. J’ai choisi de présenter ces chansons aux styles variés en ordre de leur arrivée dans mon voyage. Voici donc la trame sonore de mon tour du monde:

TýrInto the Storm (By the Light of the Northern Star, 2009): un groupe métal des îles Féroé qui chante parfois en féroïen? Oh que oui. La première fois que j’ai écouté cette chanson, durant mon vol LAX – NAN, j’ai été séduit par son rythme entraînant, qui donne envie de se lancer dans la première bataille à portée d’épée. Métaphoriquement parlant, bien sûr. Le premier “succès” de mon voyage. Une pièce intense, qui a donné le ton à un voyage qui le fut tout autant;.

http://www.youtube.com/watch?v=TLAq5_L_fu0

ManáHundido en un rincón (Cuando los Ángeles Lloran, 1995): une chanson pour les jours de pluie (réelle ou imaginée), par un de mes groupes préférés. Parce qu’en voyage, tout n’est pas toujours soleil, plage et piña colada. Les amateurs de pop/rock/musiques latines qui ne connaissent pas encore Maná devraient explorer la discographie massive de ce légendaire groupe mexicain. Un bon point de départ: l’album en concert Arde el Cielo (2008);

The QueersAnother Girl (Don’t Back Down, 1996): cette chanson énergique est une reprise de The Catalogs, mais il est facile de ne pas s’en rendre compte, tellement elle cadre bien dans le style du groupe. Une excellente chanson d’un excellent album de punk rock, dans la plus pure tradition “Ramones-esque”. J’ai mis une version en concert de cette pièce, car je trouve que le punk rock est un genre musical fait pour la scène, par son côté “je-branche-ma-guitare-je-monte-le-volume-et-je-joue-même-si-mon-instrument-est-désaccordé”;

CotiNo me arrepiento (Esta Mañana y Otros Cuentos, 2005): probablement l’album que j’ai le plus écouté durant mon voyage. Un disque aux ambiances multiples, exécutées avec talent et sincérité, présentées dans un ordre judicieusement choisi. J’aurais pu mettre plusieurs chansons de Coti, mais j’ai choisi celle-ci parce que, quand je l’entends, elle me rappelle l’état d’esprit qui m’habitait alors. Pourquoi? Je ne sais pas, c’est comme ça. On ne décide pas quelle chanson nous marque, on ne peut que constater son emprise sur nous;

http://www.youtube.com/watch?v=jGzlF2tWTO4

Julieta VenegasCanciones de Amor (Limón y Sal, 2006): une artiste très intéressante, multi-instrumentiste (guitare acoustique, accordéon, piano, entre autres), qui a créé une oeuvre éclatée, personnelle. Ses mélodies vocales témoignent de cette vision musicale particulière. Ce fut plutôt difficile de déterminer une chanson représentative de son répertoire, tant il est éclectique, mais Canciones de Amor montre le côté plus léger de cette délicieuse auteure-compositrice-interprète mexicaine;

Andrés CalamaroSeñal que te he perdido (Nadie sale vivo de aquí, 1989): j’aime beaucoup Andrés Calamaro, même s’il fausse parfois dans ses chansons en concert (comme dans cette électrisante version de Mi enfermedad). À vrai dire, j’aime quand il fausse sur scène, car il démontre par le fait même un côté vrai, viscéral, passionné, assumé, sans prétention. Figure emblématique du rock argentin, Calamaro compose de petits bijoux souvent simples, mais diablement efficaces et énergiques, comme cette chanson;

Gamma RayLand of the Free (Land of the Free, 1995): difficile de trouver plus classique comme chanson de power métal. Avec un refrain plus contagieux qu’une grippe dans une garderie, Land of the Free représente le style avec panache. À mon avis, le power métal pourrait plaire à un grand nombre de gens, s’il pouvait bénéficier d’une plus large diffusion. Les puristes diront que c’est mieux qu’il reste underground; pour ma part, je suis toujours heureux de voir un groupe talentueux obtenir un succès mérité, peu importe son style;

http://www.youtube.com/watch?v=cmW2XH_xtKQ

Diego TorresSueños (Diego Torres MTV Unplugged, 2004): la chanson que j’ai le plus écoutée durant mon voyage. La musique parfaite pour commencer une journée dans la joie ou pour apporter de la joie à toute heure du jour ou de la nuit. Une bombe de bonheur. De plus, cette version avec l’exquise Julieta Venegas est encore meilleure que l’originale, car elle propose de meilleurs arrangements, des mélodies vocales plus agréables et plus d’énergie. Et comment ne craquer devant les suaves sourires de Julieta? Je suis amoureux;

KamelotNe pleure pas (Karma, 2001): une chanson métal de qualité en français? Et comment. Sur son cinquième album, Kamelot se démarque des légions de groupes de power métal par sa volonté d’explorer et le talent de ses membres. En même temps, il ne s’éloigne jamais trop de sa fondation résolument métal, ce qui pourrait lui permettre de joindre des publics différents, tout en restant intègre. Un disque fort satisfaisant. Autres chansons dignes de mention: The Light I Shine on You et Across The Highlands.

Morbid AngelNothing Is Not (Formulas Fatal to the Flesh, 1998): dans les cercles death métal, Morbid Angel jouit d’une réputation méritée de pionnier, grâce à des classiques comme Altars of Madness (1989) et Blessed Are The Sick (1991), notamment. Or Formulas Fatal to the Flesh propose à son tour une vision originale du style, avec ses riffs bizarres, ses structures imprévisibles, ses paroles métaphysiques et son ambiance puissante. Une musique loin d’être accessible, mais qui gagne à être apprivoisée. L’effort en vaut largement la peine. Du death métal pour des gens qui n’aiment pas le death métal.

En espérant que vous avez apprécié cette liste. Sur ce, je vous souhaite un excellent temps des Fêtes.

6 thoughts on “La trame sonore de mon tour du monde

    1. Stéphane Pageau Post author

      Merci pour ton commentaire, Gabrielle! Content de connaître une autre fan de Mana. Je n’aime pas tout ce que j’ai entendu de Diego Torres, mais Julieta Venegas crée des albums très intéressants, très variés. Je te les conseille donc (“Bueninvento” et “Limon y sal” sont les deux que je connais le mieux). De ton côté, tu as dû faire de belles découvertes musicales, au Pérou…

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