Sport légendaire, associé à un mode de vie, à une musique, vedette du film Point Break (1991), le surf possède sa propre mythologie. Je ne ferai pas une description détaillée de ses nombreux aspects, n’étant point un expert en la matière, mais je peux toutefois vous inviter à consulter cet article qui les résume bien. Tout ça pour dire que le surf m’intriguait depuis longtemps et je m’étais promis qu’un jour, je l’essaierais.
https://www.youtube.com/watch?v=man00Duxlwo
Un rêve réalisé
J’ai donc essayé le surf à Kuta, en Indonésie. Ville mal aimée, intense et parfois sordide, l’endroit attire tout de même des masses de touristes curieux d’en apprendre plus sur le surf. Par conséquent, il y est très facile de trouver des personnes prêtes à louer des planches et à donner des cours privés. Il suffit de se promener sur la plage et les professeurs en herbe apparaîtront comme par magie. Pour plus de détails, vous pouvez lire ce billet. Des écoles de surf existent, aussi, mais je ne suis cependant pas convaincu de leur pertinence. Pas pour les débutant-es, à tout le moins. Les prix qu’elles demandent sont plutôt élevés, à ce que j’ai vu, et je crois qu’un ou une néophyte devrait d’abord suivre un cours privé et ensuite approfondir ses connaissances dans une école, si l’intérêt est là.
Ceci dit, j’ai beaucoup aimé le surf. Le plus difficile, c’est de sentir l’instant idéal pour se mettre debout sur la planche. Il faut se lever à un moment précis, quand la vague commence à nous pousser. Si on se lève trop tôt, on peut chuter. Parfois brutalement. On risque alors d’avaler une bonne rasade d’eau de mer. Et quiconque a eu le bonheur d’en goûter comprendra le côté très, très désagréable d’un tel scénario. Par contre, si on se lève trop tard, eh bien, on n’avance pas. On coule, un peu. Le synchronisme est donc primordial. Et quelle sensation, quand tout fonctionne. Ah la griserie provoquée par le contrôle sur notre planche, sur notre équilibre, par la vitesse à laquelle on file sur les vagues… je sais maintenant pourquoi certaines personnes développent une passion pour cette activité.
En outre, j’ai constaté que diriger la planche était plus facile que je ne l’imaginais. Une simple question de transfert de poids. Une personne qui pratique le ski alpin ou la planche à neige devrait assimiler avec encore plus d’aisance les rudiments du surf. Évidemment, je n’ai pas effectué de manoeuvres spectaculaires, mais j’estime que si je peux éprouver une sensation de contrôle dès les premiers essais, alors l’activité possède un côté intuitif.
Une dernière observation: l’amplitude des marées peut être notable, d’un lieu à l’autre. Il faut ainsi en tenir compte lorsqu’on chevauche les vagues, car si on surfe dans un secteur où le niveau d’eau est trop bas, on peut casser une planche, en cas de chute. Cela m’est arrivé. Il importe donc de respecter les avertissements et conseils des habitué-es, quant aux meilleurs endroits et meilleurs moments pour surfer.
Une expérience à revivre
Malgré l’incident de la planche brisée, malgré les litres d’eau de mer ingurgités, je recommencerais le surf sans hésiter. Sans être une passion, j’apprécie cette activité, j’aime le sentiment de liberté qu’elle génère. Et vous, avez-vous déjà essayé le surf? Qu’en pensez-vous?
Sympa l’initiation au surf. Est-ce qu’il y a d’autres activités que ton tour du monde t’a permis d’essayer?
Oui, j’ai essayé pas mal de trucs, comme de l’escalade, de la plongée sous-marine, du snorkeling, du kayak, du “tubing”, de la moto, du trekking, du muay thaï, du bokator, des cours de cuisine locale, de l’enseignement d’anglais, du yoga, de la méditation, etc. Les possibilités sont tellement nombreuses…
Chouette cette inititiation. Perso, j’ignore si j’en aurais fait autant car les sports de glisse et moi, ça fait deux… à moins que le prof de surf soit mignon… ça peut me convaincre ;)
Oui, c’était un des bons moments de mon voyage. Je te comprends, moi non plus je ne suis pas très sports de glisse, mais j’aime sortir de ma zone de confort. D’ailleurs, tu aurais probablement trouvé mon prof très mignon: un bel Indonésien, musclé, mais pas trop, sympathique… il t’aurait sans doute convaincue d’essayer.