Quito, capitale de l’Équateur et deuxième plus haute capitale au monde, après La Paz. Voici donc quelques notes que j’ai réunies après mes deux séjours ans cette ville fort agréable, perchée à 2 850 m d’altitude:

– la Vierge de Quito (Virgen de Quito), un des symboles de la ville, est située sur le Panecillo, une colline non loin du centre historique. De la plaza San Francisco, un taxi pour s’y rendre coûte plus ou moins 3 $ US. Les “locaux” disent de ne pas y aller à pied, malgré la tentation, car le secteur serait dangereux, même en plein jour. Le billet pour entrer dans la statue coûte 1 $ US. En arrivant en haut de celle-ci, on accède à une vue panoramique de Quito. À noter que la statue indique le sud de la ville;

La Viergen de Panecillo

– une visite guidée du centre historique permet de se familiariser avec le quartier et ses nombreuses attractions. Plusieurs auberges du secteur proposent cette activité (gratuitement, dans bien des cas). Un truc: la rue Guayaquil le traverse, alors elle peut constituer un bon repère, si jamais vous vous perdez;

– un taxi entre le centre historique et l’aéroport devrait coûter entre 25 et 35 $ US. Certaines auberges offrent un service de transfert, ce qui est particulièrement pratique quand vous arrivez tard le soir (ce qui est souvent le cas, pour les vols en provenance d’Amérique du Nord);

– dans le centre historique, la plupart des restaurants ferment tôt. À partir de 19 h – 20 h, seuls quelques restaurants de fast food sont encore ouverts;

– le centre historique de Quito serait l’un des mieux conservés d’Amérique du Sud/Amérique latine. Il a été inscrit au Patrimoine culturel de l’UNESCO dès 1978;

Centre historique de Quito

– si le climat de Quito reste stable tout au long de l’année, le temps peut changer vite; par exemple, une averse peut survenir en quelques minutes, sans réel signe avant-coureur. La blague qui circule ici: la température de Quito est changeante comme l’humeur d’une femme. Humour douteux mis à part, cette phrase montre bien l’importance de prévoir différents vêtements pour s’adapter aux diverses conditions. Les températures moyennes annuelles sont de 19 degrés Celsius le jour et de 9 degrés Celsius la nuit;

– la Plaza de la Independencia (communément appelée plaza Grande) est le coeur du centre historique et la place publique principale de Quito. Elle regroupe l’hôtel de ville, le palais présidentiel, la cathédrale de Quito et le palais de l’archevêché et l’hôtel Plaza Grande. Autre place importante du centre: la plaza del Teatro Sucre, qui compte bien sûr le Teatro Nacional Sucre;

Plaza Grande, avec en arrière-plan la cathédrale

– le marché (mercado) Santa Clara constitue un arrêt agréable pour manger: on y trouve plusieurs petits restaurants offrant des repas à des prix raisonnables. J’y ainsi mangé une assiette de délicieux porc avec patates pilées, frites, deux types de salade et morceau d’avocat pour 4 $ US. Avec une grosse Pilsener froide pour descendre le tout et vous obtenez un repas des plus satisfaisants;

– Une des plus vieilles rues de Quito, La Ronda (de son vrai nom: calle Juan de Dios Morales) est aujourd’hui un petit segment de rue piétonnière juste à côté de la place située entre la rue Juan de Dios Morales et le boulevard 24 de Mayo. Rue importante dans l’histoire culturelle du pays, elle regroupe maintenant des boutiques, des restaurants et des jeux extérieurs (comme un jeu de poche). Sympathique;

La Ronda

– au moment des préparatifs, j’ai essayé de trouver un vol pas cher pour Quito. Après recherches, j’ai constaté qu’un aller-retour Montréal-Quito tournait autour de 1000 $ (pour cette période de l’année). J’ai finalement payé mon billet 965 $ CAN dans une agence de voyages. Par ailleurs, l’ancien aéroport international, situé dans la ville, n’est plus en fonction; depuis le 20 février 2013, il a été remplacé par de nouvelles installations qui se trouvent dans la paroisse de Tababela, à environ 45 minutes – 1 h du centre historique de Quito, selon le trafic. Il est toutefois possible de se rendre dans l’ancien terminal pour y prendre ensuite une navette vers le nouveau; le trajet coûte 8 $ US et dure jusqu’à 1 h 30, selon le trafic. L’aéroport international actuel (le plus grand d’Équateur) se nomme Mariscal Sucre et son code AITA est UIO;

– la ville mesure une cinquantaine de kilomètres de long, sur huit à dix kilomètres de large, ce qui rend certains déplacements Sud-Nord ou Nord-Sud particulièrement longs. Il importe donc d’en tenir compte lors des déplacements;

– le parc (parque) Itchimbia, niché au sommet d’une colline près du secteur San Blas, offre de belles vues de Quito et se veut un lieu idéal pour une promenade tranquille (d’aucuns diraient romantique);

Vue de Quito depuis le parc Itchimbia

– l’église de la Compagnie (Iglesia de la Compañía de Jesús), de style baroque latinoaméricain, est magnifique avec ses ornements rehaussés de feuilles d’or et ses décorations complexes. Il n’est cependant pas possible de prendre des photos à l’intérieur, hélas (en théorie, du moins). Fait intéressant: il a fallu 160 ans pour compléter l’église. L’entrée coûte 3 $ US pour les non-Équatoriens;

– si vous aimez l’art religieux, l’église et couvent San Francisco (Iglesia de San Francisco) possède une intéressante collection de peintures et de sculptures. L’entrée coûte 2 $ US;

– la Basilique du Voeu National (Basílica del Voto Nacional) est la plus grande basilique néogothique des Amériques. L’entrée coûte 1 $ US et elle se trouve sur le côté de la basilique. Les tours sont aussi accessibles au public, au coût de 2 $ US, mais leur entrée se trouve à l’avant de l’édifice; le billet coûte 2 $. Une fois arrivé à un certain niveau, vous pouvez soit vous diriger vers les tours avant, soit emprunter une passerelle qui enjambe la voûte de la basilique pour parvenir à la tour arrière. Une fois la passerelle franchie, vous pouvez accéder à cette dernière via des escaliers très, très escarpés. Peu importe la tour choisie, les vues sur Quito sont imprenables. Appareil photo fortement recommandé;

Basilica del Novo Voto

– le volcan Guagua Pichincha, qui culmine à 4 794 mètres d’altitude, est accessible depuis la ville, mais comme je n’y ai pas été, je ne saurais décrire comment y aller. Demandez à des employé-es de votre auberge/hôtel. Le Guagua Pichincha constitue un bon compromis pour quiconque souhaite grimper un volcan sans trop s’éloigner de la ville. Dernière éruption: octobre 1999;

– le terminus de Quitumbe, au sud de Quito, représente un point de transit majeur pour plusieurs destinations dans le pays: l’Amazonie, la côte, les villes andines comme Baños et Riobamba, etc. Moderne, il compte restaurants, boutiques et autres services aux voyageurs en attente de leur bus. Très facile d’accès via le Trolebus (tramway) ou les bus Ecovia, pour seulement 0,25 $ US.