La blogosphère de voyage déborde d’articles proposant des trucs pour mieux voyager. Certains trucs sont classiques, comme sortir de l’argent d’un guichet rattaché à une succursale, en plein jour, mais d’autres sont plus pointus, plus obscurs. Au fil des années, j’ai ainsi développé quelques trucs plus personnels pour faciliter mes voyages. J’en partage six avec vous. Je ne prétends pas les avoir inventés, mais je ne les ai jamais vus nulle part durant mes années de lecture assidue. Je crois donc qu’ils pourraient intéresser certain-es d’entre vous.

– dans les lieux où abondent vendeurs et rabatteurs, des gens peuvent tenter de nous mettre de force des trucs dans la main avant d’exiger un paiement ou notre attention. Ça m’est arrivé à Pushkar, notamment. C’est pourquoi, dans ce genre de lieu, je mets dans ma poche la main la plus proche de ces individus. Par conséquent, s’ils souhaitent me refiler quelque chose, ils sont obligés d’aller vers ma main libre, plus éloignée, ce qui me laisse un peu de temps pour réagir. Tenir quelque chose avec la main la plus proche d’eux fonctionne bien, aussi. Au cours d’une promenade, je peux changer de main à plusieurs reprises, histoire de prévenir ces situations;

Pushkar

– quand je n’ai pas de réveille-matin et que je dois me lever tôt, je bois beaucoup d’eau avant d’aller au lit. La nature fait le reste;

– quand je dois prendre un taxi peu importe le type de véhicule), je préfère autant que possible retenir les services d’un chauffeur d’au moins 45 ans. J’ai constaté qu’ils sont généralement plus bienveillants que leurs collègues plus jeunes. Plusieurs de ces chauffeurs âgés ont des enfants dans la jeune vingtaine et plus, soit l’âge de beaucoup de “backpackers”. J’ai le sentiment que ces chauffeurs deviennent alors plus empathiques quand ils côtoient des voyageuses et voyageurs de l’âge de leurs propres enfants. De plus, en raison de leur âge et – souvent – de leur état de santé, ces chauffeurs me semblent moins enclins à chercher les problèmes, à provoquer des bagarres en cas de désaccord. Tous les problèmes que j’ai eus avec des chauffeurs de taxi impliquaient des individus dans la vingtaine et la trentaine. Mais surtout, les chauffeurs plus âgés ont souvent d’intéressantes histoires de vie à raconter. Par exemple, j’ai appris en parlant avec un chauffeur de tuk-tuk de Bangkok, à 4 h du matin, qu’il était deux fois grand-père et qu’ils adoraient ses petits-enfants. Il avait tant d’amour dans sa voix. Belle conversation, à un moment inattendu. Ceci dit, j’admets que deviner l’âge des gens peut s’avérer ardu, mais certains indices peuvent aider (les rides, par exemple);

– dans une foule, je ne m’arrête pas ou ne me retourne pas brusquement (pour prendre une photo, par exemple), afin d’éviter les collisions. J’essaie plutôt de décélérer ou de bouger très lentement. J’ai trop souvent vu des gens arrêter de marcher sans tenir compte du fait que d’autres personnes les suivaient. Collision et malaise assurés. Pas le genre de moments que je recherche;

– quand je vais à la plage seul et que je désire prendre des photos, j’attends d’avoir terminé de me baigner avant de le faire. Certaines plages regorgent de voleurs, alors sortir un appareil photo et ensuite le laisser avec ses vêtements peut attirer davantage l’attention sur soi. À noter que le simple fait d’aller à la plage seul comporte presque toujours des risques de vol;

– quand c’est possible, je prends la carte professionnelle de l’auberge où je loge et la glisse dans mes poches avant de me promener. Souvent, elle contient une carte et/ou des informations dans la langue du pays, elle peut donc être très utile quand on se perd. On peut alors la montrer à un chauffeur de taxi, qui saura nous ramener à bon port, barrière de langue ou pas.

Et vous, quels sont vos trucs de voyage personnels?