J’aime les selfies. En voyage, quand on est seul et qu’on veut une photo de soi devant un lieu intéressant, le selfie (francisé en « autophoto », « autoportrait » ou « égoportrait », selon l’Office québécois de la langue française) constitue la seule option, quand personne d’autre ne se trouve dans les parages pour prendre la photo à notre place. On peut bien utiliser la fonction du retardateur, mais il n’y a pas toujours d’endroit approprié où déposer l’appareil photo. On peut certes apporter un trépied, mais parfois, on n’a simplement pas envie de traîner tout matériel non essentiel (en randonnée, par exemple).
Une compétence à développer
Le selfie est donc une compétence à développer, pour quiconque voyage seul. Et quand on maîtrise la technique, on peut ensuite prendre des selfies de groupe, ce qui peut créer des photos mémorables. Parce que c’est bien d’avoir des photos d’un lieu, mais c’est aussi agréable d’y immortaliser sa présence. Par ailleurs, le selfie peut également servir « d’arme de séduction massive », car il favorise les rapprochements…
Au-delà des critiques
Le selfie a mauvaise presse depuis quelques temps et si, effectivement, certaines personnes en abusent en publiant sur les médias sociaux chaque moment de leur existence, il m’apparaît ridicule de condamner la pratique de façon unilatérale. Il s’agit parfois de la seule manière de ramener des photos de soi dans un lieu. Un désir égoïste? Bien sûr. Mais bon, voyager comporte une bonne part d’égoïsme, car, après tout, on voyage pour soi d’abord. Le selfie n’est donc qu’une manifestation de cette réalité.
Ben je pense que c’est un incontournable moi, peu importe ce qu’on en dit :)
Je le pense aussi. Et j’ai du plaisir à en prendre, c’est comme un défi chaque fois.
Et oui pas le choix quand on veut immortalisé un moment inoubliable, et puis, tout le monde (ou presque) le fait ;)
Ça peut même donner de très bonnes photos.