– J’ai acheté mon premier billet d’autobus avec Megabus, confirmant ainsi la date de départ de mon voyage: je pars donc de Montréal le mercredi 3 décembre, à 9 h 30. Durée du voyage indéterminée. Premier arrêt: Toronto. Heure d’arrivée théorique: 15 h 15. Le billet m’a coûté 15,53 $ CAN. Je n’ai pas réservé de siège, mais cette option était proposée sur le site. De Toronto, je me rendrai à Detroit, Chicago, puis Kansas City. Pour l’instant, c’est le plan. Il ne me restera ensuite qu’à déterminer à quel poste frontalier je traverserai au Mexique. Mon voyage est tout d’un coup très réel. Une étape majeure de franchie, ici. Je peux maintenant tout coordonner en fonction d’un point fixe, ce qui facilitera les étapes restantes. J’adore ce moment où le projet tant rêvé devient un évènement inscrit dans un agenda. La perspective change alors de bout en bout et le délicieux vertige commence. Je vais le savourer, en me préparant à l’ivresse du départ;
– j’ai par conséquent annoncé à mon employeur la date de mon départ; je l’ai fait le jour même de l’achat de mon billet. Une autre étape est très importante. Mon travail demande une formation de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, alors je me devais d’aviser dès que possible mes patrons du moment de mon départ; ils pourront ainsi lancer leurs recherches pour me trouver un-e remplaçant-e. C’est aussi une simple question de respect;
– j’ai fait changer des dollars canadiens en dollars américains. Depuis quelques mois, le dollar canadien est en baisse par rapport à la devise américaine et il est vraisemblable qu’il ne remontera pas de sitôt à ses niveaux de 2011, quand il était à son apogée. J’ai alors décidé d’agir avant qu’il ne poursuive sa dégringolade. J’ai été chez Calforex, sur Sainte-Catherine; leur taux à l’achat par dollar américain était quatre cents moins élevé que celui des autres institutions du secteur (dont la CIBC). J’ai donc épargné quelques dollars. Pas de quoi me payer une excursion au Machu Picchu, mais sans doute assez pour engloutir une pizza « deep dish » et une grosse bière à Chicago. J’ai demandé des coupures de 20 $, car dans bien des pays, les coupures plus importantes ne sont pas toujours acceptées. Elles ne sont pas faciles à refiler ensuite et aussi, elles peuvent faire l’objet de contrefaçon; les gens sont par conséquent méfiants, à juste titre. J’ai déjà parlé de l’importance de toujours traîner de l’argent comptant sur soi, alors je ne m’étendrai pas sur le sujet;
– j’ai vérifié la validité de mes procurations: elles sont toujours en vigueur. Je crois en l’importance de faire remplir des procurations à des proches avant de partir. Elles donnent accès aux personnes choisies à vos comptes bancaires, à votre dossier auprès de l’impôt ou autre élément de vos finances personnelles (selon le document). Les démarches sont rapides et elles peuvent permettre d’éviter divers problèmes financiers. Une sécurité de plus à ne pas négliger;
– J’ai acheté des cartes d’affaires chez Vistaprint. J’étais un peu las d’avoir à écrire l’adresse de mon blogue sur des bouts de papier – qui seront jetés – pour les personnes qui me la demandaient, alors les cartes me seront utiles. Je prévois en laisser dans les auberges que je visiterai, en donner à celles et ceux qui souhaitent connaître mon blogue ou qui s’en serviraient comme façon de rester en contact. J’ai payé 9,99 $ CAN pour 500 cartes, plus 8 $ CAN pour le transport.
Tout se déroule par Internet: le site propose une large gamme de modèles de cartes et d’options pour celles-ci. Il suffit de choisir ce qui nous plaît et d’effectuer des tests. On peut même vérifier l’apparence du produit final avant l’achat, grâce aux épreuves gratuites: elles sont alors envoyées par courriel pour que l’on puisse les examiner. Une fois qu’on a créé notre chef-d’oeuvre, on n’a qu’à compléter la transaction et les cartes seront expédiées par la poste, en quelques jours ouvrables. Un processus simple et efficace, idéal pour les blogueuses et blogueurs, travailleuses et travailleurs autonomes, etc. qui souhaitent des relations publiques plus sérieuses. À noter que Vistaprint propose aussi des impressions sur des tas d’objets, du « panneau pour le gazon » au « hoodie » à la tasse à la carte postale, si jamais ça vous chante;
– j’ai fait un ménage dans mon unité d’entrepôt. Chaque fois que j’y vais, c’est comme si je jouais à Tetris avec mes trucs. Tout entre dans mon casier, mais seulement au prix d’importants efforts d’imagination et d’organisation. Cette fois ne fut pas différente. Je suis tout de même très heureux de louer cette unité, elle m’évite de déplacer mes boîtes d’un appartement à l’autre (une situation annuelle dans mon cas, depuis quelques années); je paye environ 44 $ par mois à Depotium pour un espace équivalent à un grand garde-robe (je ne me souviens pas des dimensions exactes). Rien à redire sur le service, j’ai toujours été satisfait.
Ah! les préparatifs , moi j’adore ça ! c’est déjà partir un peu ….
l’excitation doit te gagner tout doucement …
cool ! bonne préparation
“pour les cartes de ma chambre d’hôtes j’utilise aussi vistaprint , les cartes sont de bonnes qualités et le site très facile d’utilisation . “
Merci Annick! Les préparatifs, ça se passe aussi au plan mental. Oui, je commence à sentir la fébrilité du départ. Ça arrivera très vite…
Content de voir que tu as toi aussi eu une bonne expérience avec Vistaprint. À plus!