Bilan des préparatifs – 5 novembre 2014

Macaque, mont Rinjani (Indonésie)

Macaque à longue queue, mont Rinjani (Indonésie)

– J’ai acheté les billets de bus et de train pour mon séjour aux États-Unis. Je veux être au Mexique pour Noël, alors cette décision a mis de la pression sur mes plans. Je veux par conséquent traverser les États-Unis le plus rapidement possible, tout en prenant un peu de temps pour chaque lieu que je visiterai. C’est pourquoi j’ai choisi de limiter au minimum le nombre de villes sur mon parcours, c’est pourquoi j’ai laissé tomber Detroit, qui se trouvait pourtant dans la première ébauche de mon itinéraire. En voici la version actuelle, avec les détails de chaque déplacement interurbain:

Toronto: 3 – 4 – 5 décembre (bus de nuit vers Chicago avec Greyhound; 68 $ CAN pour le billet. Durée du trajet: 12 h 10);

Chicago: 6 – 7 – 8 – 9 – 10 – 11 (bus de nuit vers Kansas City avec Megabus; 36,50 $ US pour le billet. Durée du trajet: 10 h 20);

Kansas City – 12 – 13 – 14 (train de nuit vers Albuquerque avec Amtrak: 113 $ US pour le billet. Durée du trajet: 18 h 10);

Alburquerque – 15 – 16 – 17 – 18 (bus de nuit vers Tucson avec Greyhound; 105,50 $ US pour le billet. Durée du trajet: 15 h 25);

Tucson – 19 – 20 – 21.

De longs trajets en perspective, donc. Une situation prévisible, quand on parle du quatrième plus grand pays au monde. Ce sera épuisant, certes, mais mes expériences en Asie m’auront bien préparé. J’y ai beaucoup développé ma patience et elle me sera utile.

Le bus, test pour la patience.

Le bus, un test pour la patience.

Quelques notes: Megabus n’est pas active dans tous les États; par exemple, le Nouveau-Mexique et l’Arizona ne sont pas couverts par son réseau. On ne peut donc se fier à la compagnie pour tous ses déplacements aux États-Unis. Aussi, avec Megabus, plus on achète son billet à l’avance, plus son prix devrait être bas. Ainsi, j’ai payé 15 $ CAN pour mon billet Montréal – Toronto, le 17 octobre. Au moment de publier ce bilan, le même billet me coûterait 29 $ CAN. Par ailleurs, le train ne va pas nécessairement plus vite que le bus et n’est pas systématiquement moins cher: par exemple, le trajet Albuquerque – Tucson m’aurait coûté au moins 171 $ US avec Amtrak, pour une durée semblable à celle en bus. J’ai préféré le bus;

– j’ai pris un billet de bus Tucson – Hermosillo; il m’a coûté 38 $ US avec TUFESA et je l’ai acheté directement sur le site de la compagnie. Durée du trajet: 5 h 45. Hermosillo est la capitale de l’état de Sonora, une ville d’environ 715 000 habitants (2010). Située le long de l’autoroute fédérale 15, elle constitue un point de transit majeur dans cette partie du pays. De Hermosillo, je peux aller pratiquement partout au Mexique, sans trop de difficulté. À l’heure actuelle, mes plans mexicains ne sont pas définis. Toutefois, je lis en ce moment des guides de voyage pour m’aider à les définir, même si, au départ, j’étais réticent à le faire. Comme quoi il ne faut pas dire, fontaine, je ne boirai pas de ton eau;

Si acheter des billets de bus était toujours aussi zen...

Si acheter des billets de bus était toujours aussi reposant…

Ces lectures m’ont en outre permis d’apprendre qu’il est possible d’acheter un billet de bus à Tucson pour se rendre à Nogales (Arizona) afin d’y traverser la frontière, puis d’acheter un billet à Nogales (Mexique) pour Hermosillo; ce dernier coûterait près de 20 $ US. J’estime que, en additionnant le prix du billet Tucson – Nogales (Arizona), le tarif du taxi pour se rendre de la frontière côté mexicain à la station de bus de Nogales (quelques dollars, semble-t-il) et le prix du billet Nogales (Mexique) – Hermosillo, le coût total pour effectuer le trajet soi-même atteindrait une trentaine de dollars. L’économie ainsi réalisée ne serait donc pas si importante que cela. Enfin, vu que je compte voyager pendant la période de Noël, dans un pays à très forte majorité catholique, j’ai préféré réserver mon billet à l’avance, même si ça peut me revenir plus cher; je me souviens du chaos vécu pour obtenir des billets de bus durant la période de Noël, au Venezuela, et je veux éviter de revivre ça;

– j’ai acheté les médicaments de prescription dont j’aurai besoin: deux antipaludiques (Chloroquine: 30,89 $ CAN pour 42 comprimés; Malarone: 228,59 $ CAN pour 42 comprimés) et un anti-diarrhée (Ciprofloxacine; 21,99 $ CAN pour 12 comprimés). Au total: 281,47 $ CAN;

– Je me suis aussi procuré quelques articles: une bouteille d’eau; des Aquatabs (comprimés pour purifier l’eau), juste au cas; des allumettes étanches; une couverture de survie; une bouteille de lotion anti-moustiques avec DEET. Il ne me manque presque plus rien, à part quelques trucs de toilette et items de trousse de premiers soins. Je compléterai ces achats sous peu;

– j’ai effectué un tri dans mes affaires, j’ai envoyé plein de papier et carton au recyclage. J’ai même pu retrouver certains items que je n’aurai pas à acheter (ex. un réveil-matin).

2 thoughts on “Bilan des préparatifs – 5 novembre 2014

  1. Tiphanya

    Alburque est une ville dont j’ignore tout mais qui est souvent dans des films comme le fin fond de l’Amérique. Du coup je suis curieuse de savoir comment tu as choisi de t’y arrêter.
    Dommage pour Detroit, une amie y a habité et ses photos donnaient vraiment envie, cette ville semble bouger de plus en plus.

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    1. Stéphane Pageau Post author

      Je ne connais rien d’Albuquerque non plus, j’ai décidé d’y arrêter pour des raisons pratiques. J’ai choisi de traverser des États-Unis au Mexique à partir de l’Arizona (Nogales); j’ai donc élaboré mon itinéraire de façon à limiter les arrêts entre Montréal et Tucson (la grosse ville la plus proche de Nogales). J’ai alors cherché des points de transit facilement accessibles en bus/train et j’ai choisi Toronto, Chicago, Kansas City et Albuquerque. Aussi, un ami qui a été camionneur m’a dit que la région d’Albuquerque est très belle. Enfin, j’ai lu que la nourriture là-bas est fortement inspirée par la cuisine mexicaine, mais avec une touche régionale, ce qui m’a fait saliver. Bref, pour toutes ces raisons, la ville m’a semblé un lieu intéressant à découvrir.

      Je suis déçu pour Detroit, mais y arrêter n’était pas nécessaire. Une autre fois… par ailleurs, j’ai l’impression que la ville va renaître au cours des prochaines années, une fois que les artistes auront revitalisé les quartiers à l’abandon.

      Merci pour ton commentaire, Tiphanya!

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