J’ai décidé de combiner mes notes sur les villes de Guaymas et de Los Mochis, car, en les séparant, je n’aurais pas eu grand chose à dire sur chacune d’elle. À Guaymas, je n’ai pas fait beaucoup de trucs et, bien franchement, je ne pense pas qu’il y ait tant de choses à y faire. De plus, je n’ai fait que passer à Los Mochis, je n’y allais que pour prendre le Ferrocarril Chihuahua al Pacífico. Ceci dit, voici mes notes sur ces deux villes.
Guaymas
– Le billet de bus entre Hermosillo et Guaymas m’a coûté 139 pesos (environ 11,36 $ CAN), avec la compagnie Tufesa; on m’avait dit que le trajet prenait entre 45 et 50 minutes; Lonely Planet parlait plutôt de 2 h. Or, dans mon cas, il a duré 1 h 30;
– Comme la ville est bordée par la mer de Cortés (appelée aussi golfe de Californie ou mer Vermeille), elle possède une promenade le long de la rive, le malecón. Elle compte divers points d’intérêts, comme la statue d’un pêcheur et des installations artistiques/religieuses ponctuelles (j’y étais pendant la période de Noël, alors une crèche avait été érigée sur la promenade). Un endroit idéal pour une marche;
– Le nom officiel de la ville est Heroica Guaymas de Zaragoza. Elle est l’un du plus gros producteurs de crevettes du Mexique;
– La Plaza de los Tres Presidentes se veut l’un des lieux les plus connus de la ville; les statues représentent trois présidents mexicains nés à Guaymas, soit Plutarco Elías Calles, Adolfo de la Huerta et Abelardo L. Rodríguez;
– L’église San Fernando et la Plaza 13 de Julio se trouvent également près du malecón;
– Le marché central, en plus de proposer une vaste gamme de produits pour tous les besoins, constitue aussi le lieu d’où partent les autobus pour les divers secteurs de la ville;
– J’ai vu plusieurs hôtels dans le centre-ville, mais ils ne m’ont pas inspiré confiance. Je n’ai cependant pas vérifié leurs prix ni leurs prestations. J’ai plutôt fait du Couchsurfing. J’ai pu ainsi connaître la ville sous un angle différent, car mon hôtesse vit à Guaymas depuis une dizaine d’années;
– San Carlos et Miramar sont des destinations populaires pour les plages;
Los Mochis
– Selon Wikipedia, la ville a été fondée par Albert Kimsey Owen, un communiste utopique américain, à la fin du XIXe siècle;
– De Guaymas à Los Mochis, le billet de bus avec Tufesa m’a coûté 335 pesos (environ 27,42 $ CAN) et le trajet a pris environ 5 h 30, si je ne me souviens bien;
– En outre, le terminus de bus de Tufesa est excentré, il est situé à la limite de la ville. Un taxi pour aller à mon hôtel m’a coûté 50 pesos (environ 4,09 $ CAN);
– J’ai séjourné à l’Hotel Posada Los Olivos. J’ai payé 350 pesos, plus taxes (soit 425 pesos; environ 34,73 $ CAN) la nuit pour une chambre avec lit double et salle de bain. La chambre était confortable, parfaite pour passer une soirée nu-e et délirer sur Facebook avec vos ami-es, et le Wi-Fi fonctionnait sans problème. Le déjeuner n’était pas inclus, mais il y avait un restaurant attenant à l’hôtel. Par contre, il ferme à 16 h;
– Pour pallier ce problème, la solution consiste à manger dans la rue. Dès la tombée de la nuit, plusieurs vendeurs de nourriture ambulants apparaissent dans les rues du quartier autour de l’hôtel. J’y ai trouvé entre autres des hots dogs décadents, avec guacamole, choucroute, jalapeño, Cheez Whiz et bien plus. J’en ai pris deux et ils m’ont coûté 25 pesos chacun (environ 2,05 $ CAN). Hérétiques sur papier, mais délicieux en bouche;
– Lonely Planet dépeint la ville de façon négative, mais j’ai plutôt apprécié le peu que j’en ai vue. Les rues du quartier où j’ai logé étaient bordées par de jolis arbres et une ambiance familiale y régnait. Tous les services habituels (banque, épicerie, commerces de vente au détail, Oxxo, etc.) se trouvaient à proximité de mon hôtel. J’imagine qu’un secteur de bars sordide existe bel et bien dans la ville, mais sinon, elle ne m’a pas semblé si désagréable et si dangereuse que cela;
– La gare pour prendre le Ferrocarril Chihuahua al Pacífico est située à l’extérieur du centre-ville; il est presque certain que vous devrez prendre un taxi pour vous y rendre, d’autant plus que la billetterie ouvre à 5 h. Déjà à cette heure la gare est remplie de gens; certains y ont même passé la nuit. Un taxi depuis l’Hotel Posada Los Olivos m’a coûté 70 pesos (environ 5,72 $ CAN). J’écrirai sous peu un billet détaillé sur mon expérience du Ferrocaril.