16 notes sur Puerto Escondido

Libération de tortues sur la Playa Bacocho

Libération de tortues sur la Playa Bacocho

Puerto Escondido, sur la côte Pacifique, est un paradis pour les surfers. Et c’est pas mal ça. Presque pas d’offre culturelle, pas de monuments, pas de musées. Des plages et des bars, avec les commerces indispensables à une vie quotidienne minimale. J’y ai séjourné du 13 au 20 mars 2015 et, en toute franchise, ce fut bien suffisant.

Général

– C’est une ville de surf et de fête. Pour le meilleur et pour le pire;

– Il fait beaucoup plus chaud et humide ici qu’à Oaxaca, par exemple;

Transport

– J’ai payé 250 pesos (environ 20,94 $ CAN) pour une place dans une mini-fourgonnette depuis Oaxaca; j’ai acheté mon billet à l’agence de voyages de mon auberge (Hostel Don Nino; j’avais noté le nom de la compagnie de transport, mais j’ai perdu cette note depuis). Ce prix est semblable à celui d’un billet de bus pour la même destination avec la compagnie ADO. La différence? La mini-fourgonnette met environ 6 h 30 pour atteindre Puerto Escondido, à travers un chemin montagneux très, très sinueux, avec un arrêt-repas au comedor San Judas (dans une municipalité que je n’ai pu identifier). Le bus de nuit d’ADO prend au moins 10 heures pour s’y rendre, car il contourne la région montagneuse. Apparemment, des gens peuvent vomir dans la mini-fourgonnette, lors du trajet, mais mon voyage a été des plus calmes, à ce chapitre. Le véhicule est d’abord venu me chercher à mon auberge, vers 9 h 30. On est ensuite passés par un terminus pour y ramasser d’autres passagers et on a filé à travers les montagnes. Une fois à Puerto Escondido, la mini-fourgonnette s’est arrêté dans un terminus situé sur la rue Hidalgo, près du coin avec Avenida 1 Poniente;

En route vers Puerto Escondido

En route vers Puerto Escondido

– Le terminus de la compagnie OCC (liée à ADO) se trouve sur la rue Carretera Costera, près du coin avec l’Avenida Oaxaca. Difficile à manquer;

Activités

– Playa Principal: la plage principale attire beaucoup de gens et de bateaux. Pas le meilleur endroit pour une saucette tranquille. Elle est accessible depuis la rue El Adoquín;

Playa Principal

Playa Principal

– Playa Zicatela: une plage attrayante, mais qui ne convient pas à la baignade, en raison des forts courants. On y surfe, point. Et les magasins/écoles de surf ne manquent pas dans ce secteur très commercial et très festif;

– Le trajet entre la rue El Adoquín, qui longe la plage principale, et la Calle del Morro, qui chatouille la plage Zitacela, prend de 15 à 20 minutes à pied;

– L’hôtel-restaurant Pez Gallo propose chaque mercredi soir la présentation d’un film sur la Playa Bacocho. Sur un écran gonflable géant, rien de moins. Un cadre enchanteur pour une séance de cinéma. Lors de mon passage, j’ai vu « Jamón, Jamón » du réalisateur espagnol Bigas Luna, un film tordu et sexy avec de très jeunes Javier Bardem et Penélope Cruz. Et du jambon. Par contre, considérant que Cruz avait 16 ans au moment du tournage, je ne pouvais m’empêcher de penser que certaines de nudité étaient plutôt malaisantes;

Ça, c'est un écran.

Ça, c’est un écran.

– Pendant une partie de mon séjour, j’ai logé à l’Hostal Losodeli, au coin des rues Carretera Costera et Avenida 2 Norte (détails plus loin). Or derrière l’auberge se trouve un délicieux restaurant de tacos de poisson. Chaque taco coûte 20 pesos (environ 1,67 $ CAN); 3 devraient combler tout appétit. Pour s’y rendre, il faut tourner à gauche en sortant de l’auberge, puis sur la première rue à gauche et ensuite à gauche, sur la prochaine rue. Le restaurant est à quelques mètres du coin;

– J’ai essayé un savoureux plat de « entomatadas con res » (en gros, du boeuf dans une sauce tomate, avec fromage et tortillas) au café/restaurant El Cafecito, sur la rue Calle del Morro, dans le secteur Zicatela. J’ai payé 78 pesos (environ 6,50 $ CAN) pour une sacrée portion. Une autre succursale du café/restaurant se trouve dans le secteur Rinconada;

– Un restaurant chinois se trouve à côté de la succursale de la HSBC, sur l’Avenida 1 Norte. J’ai oublié son nom, mais je me souviens que ses prix sont raisonnables et que ses portions sont monstrueuses. C’est comme acheter deux repas pour le prix d’un. Et, même si la nourriture goûte comme celle de tous les restaurants « chinois » de la planète (à part ceux en Chine, à ce qu’on dit), elle est satisfaisante. Parce que des fois, tu as envie de manger autre chose que des tacos;

– J’ai assisté à une libération de tortues dans l’océan Pacifique, organisée par l’organisme Cooperativa Vive Mar. Il travaille à réintroduire dans la nature la tortue luth (« tortuga laúd »), une espèce en voie de disparition: en 40 ans, le nombre de spécimens adultes dans l’océan Pacifique serait passé de 95 000 à 3900. Selon un des responsables à qui j’ai parlé, le taux de survie lors de ces libérations ne serait que de 10 %; par contre, dans un contexte naturel de reproduction, ce taux chuterait à 2 %. La libération de tortues se déroule tous les soirs à la Playa Bacocho. L’expérience est proposée par des agences de voyages, mais on peut se rendre soi-même sur les lieux, sans payer. J’étais un peu sceptique face aux intentions derrière cette activité, à vrai dire, mais après avoir discuté avec des membres de la coopérative, j’ai choisi de débourser 50 pesos (environ 4,16 $ CAN) pour pouvoir relâcher deux minuscules tortues. Attendrissant spectacle. En espérant qu’elles ont pu survivre;

– Les amateurs de micheladas (un mélange de bière, jus de lime, sel et sauce piquante, anglaise ou de type Maggi, auquel on peut ajouter divers ingrédients, comme le tamarin. J’aime bien la version Clamato/bière) seront comblés par une visite sur El Adoquín. Le soir, une portion de la rue devient piétonnière et plusieurs restaurants/bars vendent alors des micheladas, au coût de 30 à 60 pesos (de 2,50 $ CAN à 5 $ CAN, peu ou prou), selon la sorte et le format;

– Le magasin/épicerie grande surface Chedraui (Avenida Oaxaca 105, dans le centre) se veut le lieu parfait pour effectuer des courses. On peut presque tout y acheter: de vêtement de plage à du pain à des produits d’hygiène personnelle, le choix est vaste;

Hébergement

Hostal Losodeli: une auberge formidable, où j’ai failli coller, tant l’ambiance y était excellente et le personnel, charmant. J’y ai effectué de belles rencontres, vécu de bons moments en compagnie de personnes intéressantes, aux profils variés. L’auberge attire autant des familles mexicaines que des retraités canadiens que des journalistes voyage singapouriennes. J’ai payé 140 pesos (environ 11,72 $ CAN) la nuit pour un lit en dortoir, déjeuner inclus. De plus, le Wi-Fi fonctionnait bien. L’auberge est toutefois située loin des plages, mais une invitante piscine permet de se rafraîchir. Hautement recommandée;

Piscine de l'Hostal Losodeli

Piscine de l’Hostal Losodeli

– Hostal Mayflower: la première auberge où j’ai logé à mon arrivée dans la ville. J’ai payé 100 pesos (environ 8,37 $ CAN) la nuit pour un lit en dortoir, sans déjeuner. L’ambiance y était morne, quand j’y étais, et le Wi-Fi était très instable. J’ai quitté l’endroit pour ces raisons. Un des seuls points positifs de l’auberge est qu’elle est située tout près de la Playa Principal et de la rue El Adoquín, pour le plus grand bonheur des party animals. Celles et ceux qui cherchent plutôt un lieu tranquille pour relaxer ou travailler devraient éviter cette auberge.

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