24 notes sur le Belize

L'esprit de Caye Caulker

L’esprit de Caye Caulker

Ma première étape post-Mexique fut le Belize. Pas que je tenais tant à me ramasser là-bas, mais en même temps, je me suis dit « Pourquoi pas? ». Je savais que le pays comptait de beaux sites de plongée/snorkeling, alors c’était mon seul objectif en venant ici: voir de la vie marine. Je savais aussi que j’allais avoir de la difficulté à tourner la page sur mon séjour mexicain, mais j’avais la conviction que quelques jours de farniente dans une île des Caraïbes comme Caye Caulker pouvait aider. Je n’ai séjourné dans le pays que du 5 au 12 mai 2015, alors ce billet ne sera pas des plus étoffés. Le voici.

Général

– L’anglais est la langue officielle du Belize, mais l’espagnol et un créole à base d’anglais sont aussi couramment parlés;

– Le coût de la vie est plus élevé ici qu’au Mexique et, avec le Costa Rica, le Belize est le pays d’Amérique centrale le plus cher;

– Le taux de change admis partout est 1 dollar US = 2 dollars du Belize ($ B, à partir de maintenant);

– Le Grand Trou Bleu, un cenote sous-marin presque circulaire situé à environ 80 kilomètres de Belize City, constitue l’une des attractions principales du pays. Les gens y vont pour plonger ou pour le survoler en hélicoptère. Je n’ai fait ni l’un, ni l’autre, car les prix pour chaque activité sont exorbitants;

Transport

– Les bateaux en provenance de Chetumal arrivent dans la partie ouest de la partie habitée de l’île; les bateaux vers Belize City arrivent/partent quant à eux de la partie est. Pour aller sur le continent, il faut se rendre sur la rue Front, puis tourner sur la Calle del Sol, vers la plage, et marcher vers un quai. Des gens avec des t-shirts verts vous y vendront les billets;

Vue de Belize City depuis le bateau

Vue de Belize City depuis le bateau

– J’ai pris un bateau de Caye Caulker à Belize City (le billet coûte 15 $ US ou 30 $ B, soit environ 18,81 $ CAN), le trajet dure environ 50 minutes;

– De Belize City à San Ignacio, j’ai pris un bus (scolaire), le billet m’a coûté 8 $ B (environ 5,03 $ CAN), je l’ai payé directement dans le bus. Le trajet a duré environ 2 h 50, avec de multiples arrêts en chemin. Confort rudimentaire, mais expérience sympathique;

– L’arrêt de bus de San Ignacio se trouve juste à côté de la place principale;

Activités

Caye Caulker

– Durant le jour, le bar Lazy Lizard, qui occupe la zone connue sous le nom de Split (soit la section qui sépare les deux îles de Caye Caulker), constitue un excellent lieu pour se baigner, boire et manger. L’ambiance y est à la fois décontractée et festive. Bon endroit pour rocker votre nouveau maillot de bain;

The Lazy Lizard

Le Lazy Lizard

– Le bar reggae I & I Reggae Bar se trouve sur la rue Luciano Reyes et il attire tout amateur de reggae et toute personne en manque de phéromones. Je n’ai pas aimé l’endroit en raison de sa lourde ambiance « meat market », mais si vous voulez sortir tard, sans aller trop loin, ce bar se veut une des seules options de l’île;

– Pour une excursion de snorkeling, je recommande l’agence Blackhawk Sailing Tours. Bon prix, super service et bien plus. J’écrirai sous peu un billet sur mon expérience avec cette agence;

– J’ai goûté à un excellent poulet jerk (un style d’assaisonnement originaire de Jamaïque) au restaurant Terry’s Grill;

– Plusieurs vendeurs de BBQ proposent de la bouffe le long de la rue Front;

Rue Front, Caye Caulker

Rue Front, Caye Caulker

San Ignacio

– Les excursions, comme la populaire Actun Tunichil Muknal (un célèbre site archéologique maya mieux connu sous le nom de ATM; il s’agit d’une grotte dans laquelle ont été retrouvés des ossements, des céramiques et des objets en pierre. On peut même y voir le squelette calcifié d’un adolescent), sont très chères: l’excursion ATM coûterait ainsi entre 90 et 100 $ US, à ce qu’on m’a dit, mais il paraît qu’elle est fascinante;

– Des membres de certaines communautés religieuses se sont établies dans le coin; je crois que ce sont des Mennonites. Ils dirigent plusieurs écoles et semblent très impliqués au plan social. En toute franchise, ils détonnent dans ce cadre;

– La minuscule House of Culture présente des expositions d’artistes guatémaltèques. On en fait le tour en 2 min. 34 sec. – littéralement -, mais comme la vocation de la maison est noble, elle mérite une visite;

– L’avenue Burns compte un secteur piétonnier avec restaurants, commerces et bars; c’est comme l’Avenue des Champs-Élysées de San Ignacio, glamour en moins;

L'avenue Burns

L’avenue Burns

– Le Eva’s Restaurant & Bar, sur l’avenir Burns, offre le Wi-Fi gratuit et une vue sur « l’action » de l’avenue, pour celles et ceux qui souhaitent faire une séance de people-watching;

– Lucy’s Fast Food, un petit restaurant près du marché, sert de délicieux et copieux burritos. Clientèle locale (des écolières et écoliers, entre autres), expérience intéressante;

– J’ai mangé de succulents fajitas au restaurant La Cenaida, situé sur West Street, près du coin avec Bullet Tree Road. En outre, j’ai constaté que plusieurs plats associés à la cuisine mexicaine, comme les fajitas et les burritos, ne sont pas vraiment présents au Mexique, mais communs dans les pays voisins comme les États-Unis, le Belize et le Guatemala;

– La root beer (racinette) est populaire ici;

Hébergement

Caye Caulker

– Juan in A Million Caye Caulker Hostel: j’ai payé 68 $ B la nuit (environ 42,49 $ CAN) pour une chambre privée, pas de déjeuner. Une chambre trop chère pour ce qu’elle avait à offrir, mais j’ai tout de même aimé mon très bref passage là-bas. Les employés, Josh (de Caye Caulker) et Karen (de Colombie), étaient fantastiques, ils étaient tellement sociables, tellement agréables, on a bu, joué aux cartes et écouté plein de chansons d’artistes latino-américains. Je suis même sorti avec eux au bar reggae. L’auberge est en fait un restaurant mexicain qui loue des chambres. Par contre, s’il arrive quoi que ce soit le matin, il faut appeler Karen, soit avec son propre téléphone, soit avec celui du Starbucks (!) de l’endroit, car le restaurant est fermé, personne n’est sur place. Recommandée pour une belle soirée, mais pas pour une nuit;

Bella’s Backpackers: j’ai déboursé 25 $ B la nuit (environ 15,76 $ CAN) pour un lit en dortoir de 8 lits, déjeuner non inclus. Une auberge très rudimentaire, à l’ambiance festive, mais tout de même agréable. La cuisine, bien que peu équipée, séduit les invité-es. En face de l’infâme Dirty McNasty (meilleur ou pire nom d’auberge EVER), l’auberge se trouve un peu en retrait de la rue Front, sur Crocodile Street. Profitant de son accès direct à la mer, elle offre la possibilité d’utiliser gratuitement des canots. Des vélos sont aussi disponibles sans frais. Par contre, la stabilité du Wi-Fi laisse à désirer. Recommandée si vous cherchez un endroit avec de l’action et si vous n’accordez que peu d’importance à un sommeil de qualité;

Bella's Backpacker, Caye Caulker

Bella’s Backpacker, Caye Caulker

San Ignacio

Bellas Backpackers Cayo: j’ai payé 30 $ B la nuit (environ 18,73 $ CAN) pour un lit dans un dortoir de 16 lits, sans le déjeuner. Une auberge accueillante, sans prétention, située à environ 5 minutes de l’arrêt de bus. Les indications pour s’y rendre sont claires. Sa cuisine fort populaire peut être achalandée par moments. Quelques personnages étranges gravitent dans cet univers, comme le mystérieux Star (par exemple, il aime enduire d’aloès les piqûres de moustiques, mais seulement celles des femmes), mais bon, j’y ai quand même fait de belles rencontres. J’y retournerais, si par un hasard plus grand que celui de gagner le gros lot de la loterie je devais retourner à San Ignacio.

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