Le 12 mai 2015, j’ai quitté San Ignacio, au Belize, pour me rendre à Flores, au Guatemala. Ce fut le passage frontalier le plus rapide de ma vie. Dix minutes peu ou prou, à pied, pour l’ensemble des formalités. J’étais ébloui.
Les formalités
À San Ignacio, l’arrêt de bus se trouve à côté de la place principale. De là, vers 11 h 30, j’ai pris un colectivo (tout seul) à 5 $ B (environ 3,12 $ CAN) pour me rendre à Benque Viejo, à environ trois kilomètres de la frontière. Pour dénicher un tel colectivo, j’ai demandé à un local, mais des gens proposent des taxis, bus et colectivos aux personnes qui attendent à l’arrêt de bus. José, mon chauffeur, m’a proposé de me laisser directement à la frontière pour 5 $ B de plus. J’ai accepté, car, de toute façon, à Benque Viejo, j’aurais dû prendre un autre taxi pour me rendre au poste frontalier. Durant la vingtaine de minutes qu’a duré le trajet, José m’a parlé du Belize, de ses cultures, de son conflit avec le Guatemala et de sa famille.
Devant l’entrée du poste frontalier, j’ai changé des dollars US pour des quetzals, au taux de 1 $ US pour 7 quetzals. Puis, une fois dans le poste, j’ai payé les frais de sortie du Belize, soit 37,50 $ B (environ 23,43 $ CAN). À noter que ces frais sont les frais officiels et que, à ce poste, ils m’ont été exigés tels quels, sans hausse suspecte, contrairement à ce que j’ai vécu à ma sortie du Mexique. Ensuite, j’ai été faire tamponner mon passeport et j’ai quitté le sol bélizien. J’ai alors marché jusqu’au poste frontalier guatémaltèque, une bonne centaine de mètres plus loin, et on m’a aussitôt indiqué le bureau de l’immigration. J’y suis entré, j’ai rempli une fiche sur les raisons de mon voyage dans le pays et j’ai été faire tamponner mon passeport. Et c’est tout. On ne m’a pas exigé de frais d’entrée. Toute demande en ce sens constitue une arnaque, car cette pratique est illégale, en théorie. Il semblerait toutefois que certains douaniers prennent ce genre d’initiative, à l’occasion. Enfin, pas de vérification de bagages, d’un côté comme de l’autre.
Premiers pas guatémaltèques
J’ai donc fait mes premiers pas en sol guatémaltèque, à Melchor de Mencos. Un adolescent m’a aperçu de loin et il m’a interpellé pour que je l’accompagne. Je me doutais qu’il voulait me proposer un transport. J’ai décliné son offre. J’ai alors demandé des informations à une station de bus, mais on m’a plutôt conseillé de prendre un colectivo pour Flores. On m’a ainsi suggéré de suivre l’adolescent, car il travaillait pour l’entreprise de colectivos. Bon. Il m’attendait toujours. Je l’ai donc suivi jusqu’à la station de colectivos, j’ai payé 30 quetzals (environ 4,88 $ CAN) pour me rendre jusqu’à Flores, à environ 2 h de route. Et ainsi commencèrent mes aventures guatémaltèques.