Flores fut mon premier arrêt au Guatemala. La ville sert de base pour plusieurs excursions, dont celles pour les célèbres ruines mayas de Tikal. C’était la principale raison pour laquelle je voulais m’y arrêter. J’y suis resté du 12 au 18 mai 2015.
Général
– Flores est située sur une île du lac Petén Itzá et elle est reliée par un pont à la ville voisine de Santa Elena. Or ledit pont se traverse très bien à pied en temps normal, mais depuis le terminus de bus de Santa Elena, la marche pourrait paraître assez longue pour quelqu’un qui traînerait des sacs, surtout lors de fortes chaleurs. Un tuk-tuk depuis le terminus ne coûte 10 quetzals (environ 1,61 $ CAN). Car oui, les tuk-tuks sont bien présents au Guatemala;
– Peu de guichets automatiques sont installés sur l’île; l’un d’eux se trouve dans le café du Chaltunha Hostel. Il est possible d’y retirer jusqu’à 2000 quetzals (environ 322,88 $ CAN) par transaction (selon la limite de retrait de votre carte, bien sûr);
Transport
– Pour arriver à Flores, j’ai pris un colectivo depuis Melcor de Mencos, à la frontière avec le Belize; le trajet m’a coûté 30 quetzals (environ 4,88 $ CAN) et il a duré environ 2 h;
Activités
– Pour un romantique coucher de soleil arrosé de Gallo bien froides à 7 quetzals chacune (environ 1,13 $ CAN), on peut se rendre au parc central, en haut de la colline qui domine l’île. Les amoureux des bancs publics y alternent gorgées de bière et baisers mouillés;
– Près du pont d’entrée, le restaurant/bar Los Raíces borde le lac, ce qui fait de sa terrasse un cadre enchanteur pour un repas ou pour un verre lors du Happy Hour. Aussi, le Wi-Fi y est stable, efficace. Par contre, les prix des plats y sont plus élevés que ceux des autres restaurants de l’île;
– Il est possible de se baigner dans le lac, surtout du côté ouest de l’île;
– Le restaurant familial La Galería del Zot’z propose de délicieux plats à de bas prix. L’endroit est très populaire auprès des locaux, qui viennent s’y nourrir et boire des pyramides de bières, dès le début de l’après-midi. Bonne ambiance, bonne bouffe et bon prix. En outre, c’est ici que j’ai découvert qui chantait cette chanson que j’entendais partout au Mexique pendant des mois, sans connaître l’identité de son interprète:
Quand elle a commencé à jouer, j’étais déterminé à percer le mystère. N’en pouvant plus de ne pas savoir, j’ai demandé à un quidam d’une table voisine qui en était l’interprète. Il me l’a dit. Ma quête était enfin terminée. Un restaurant à découvrir;
– Un restaurant du malecón floresois dont j’ai oublié le nom possède un quai sur lequel on peut s’avachir, boire une bière et regarder le superbe coucher de soleil. Pour le trouver, il suffit de partir du restaurant Los Raíces et longer la promenade, dans la direction opposée au pont d’entrée de l’île;
– De nombreuses agences de voyage offrent des excursions à Tikal et les prix se ressemblent. La différence peut être dans le nombre de personnes par groupe. J’écrirai un billet détaillé sur mon excursion à Tikal;
– Des stands de bouffe de rue sont parfois érigés près du lac, en après-midi, dans la partie ouest de l’île. Je n’ai pas cru déceler un horaire fixe, mais ça ne prend que quelques instants pour aller vérifier. Je ne crois pas qu’il soit possible de trouver de la nourriture moins chère dans la ville: par exemple, j’ai payé 10 quetzals pour trois tacos dorados et un jus;
– Les bars de Flores ferment tôt (surtout des restaurants qui vendent de l’alcool, en fait), à part celui de l’auberge Los Amigos; tout le monde y est admis, pas d’être client-e de l’auberge pour y accéder. À noter que les murs y ont été insonorisés, alors les fêtards s’en donnent à coeur joie. Décadence assurée;
Hébergement
– Chaltunha Hostel: j’ai payé 70 quetzals (environ 11,32 $ CAN) la nuit pour un lit dans un dortoir à 3 lits, déjeuner inclus. Auberge bien située, au personnel attentionné, à la douche très satisfaisante, au guichet automatique très utile, mais l’ambiance est plutôt morne. J’ai changé d’auberge après une nuit seulement, tant je m’emmerdais. J’ai plutôt été à l’auberge Los Amigos;
– Hostel Los Amigos: j’ai payé 80 quetzals (environ 12,91 $ CAN) la nuit pour un lit dans un dortoir de 5 lits, sans déjeuner. Pour l’ambiance, cette auberge marque beaucoup, beaucoup de points. Vraiment, c’est LA place pour rencontrer des gens. Toute une atmosphère. Le dortoir où j’ai dormi était confortable et l’air climatisé méritait le supplément que j’ai payé, car la chaleur était écrasante, lors de mon séjour à Flores. Un restaurant sert de savoureux plats, à des prix un peu élevés, parfois, mais la qualité est généralement là. Il est même possible d’acheter un sandwich pour la route (l’option « lunchbox »), pour celles et ceux qui partent tôt le lendemain. Il faut toutefois le commander la ville et aller le chercher le matin auprès du gardien de nuit. Cependant, pour avoir testé cette option, je ne la recommande pas: je partais pour Lanquín avant l’ouverture du restaurant, j’ai conservé mon sandwich pendant la moitié du trajet, je l’ai mangé lors de notre arrêt du midi et, le soir, à mon auberge de Lanquín, j’ai été malade comme un chien durant une partie de la nuit. Soit ce sandwich est responsable de mon indigestion, soit c’est autre chose que j’ai mangé à Lanquín. Enfin, prenez cela comme une mise en garde.