J’ai choisi de réunir en un seul billet les observations que j’ai effectuées lors de mes séjours à Río Dulce et Livingston, dans l’est du Guatemala, car je n’ai passé qu’une journée dans chaque ville: le 17 juin 2015 à Río Dulce et le 18 juin à Livingston. Je n’ai donc pas vraiment eu le temps de les visiter. Voici quand même mon bref compte-rendu.
Général
– C’est beaucoup plus humide ici que dans d’autres régions du pays;
– Livingston se caractérise par la présence de la culture garifuna, héritée du métissage entre les esclaves afro-caribéens et les populations autochtones;
Transport
– De Antigua, j’ai pris une navette pour Río Dulce; j’ai payé 22 $ US à l’agence de voyages de mon auberge (El Hostal). Le départ a eu lieu à 9 h, en face de l’église San Francisco, sur la 7a Calle Oriente. La navette est arrivée à Rio Dulce vers 17 h. Ensuite, pour aller du terminus de bus à mon auberge de Río Dulce (Hotel Backpackers), j’ai pris un tuk-tuk à 10 quetzals (environ 1,70 $ CAN) et non un taxi à 30 quetzals (environ 5,10 $ CAN). L’auberge se trouvait de l’autre côté du pont, par rapport au terminus;
– J’ai effectué le trajet entre Río Dulce et Livingston en bateau; le billet m’a coûté 125 quetzals (environ 21,23 $ CAN), je l’ai acheté à mon auberge de Río Dulce. Le trajet a duré environ 2 h, incluant un détour pour aller chercher des passagers dans une auberge sur une île du Río Dulce, un autre au Castillo de San Felipe et un arrêt à Agua Caliente, où se trouve une source chaude (et une odeur de soufre assez pénétrante). Un beau trajet, ce fut une agréable expérience;
Activités
Río Dulce
– Je n’ai fait que passer à Río Dulce, mais le peu que j’en ai vue m’a donné l’impression que la ville n’est essentiellement qu’un point de passage vers Livingston;
Livingston
– En toute franchise, je n’ai pas trouvé que Livingston était une belle ville; il y a une ambiance de laisser-aller qui se reflète dans l’état de décrépitude de plusieurs édifices. Et des odeurs nauséabondes (par exemple, du poisson en train de sécher) imprègnent certaines portions de rues;
– Quelques plages sont accessibles, mais elles ne sont pas invitantes, elles sont plutôt négligées;
– Le restaurant Gaby, sur la rue principale (qui longe la mer des Caraïbes), propose de bons plats à des prix raisonnables;
– La pizza vendue au restaurant Buga Mama est atroce. Cependant, le restaurant sert aussi d’école et de soutien à des projets communautaires, ce qui est louable;
Hébergement
– Hotel Backpackers: mon ami Éric et moi avons payé 180 quetzals la nuit (environ 30,57 $ CAN) pour une chambre double, déjeuner non inclus. L’emplacement de l’auberge est joli, aux abords du Río Dulce. Restaurant, bar et agence de voyages à la disposition des invité-es. Ambiance sympathique. Il est aussi possible de se baigner dans la rivière, à partir des quais;
– Casa de la Iguana: on a payé 20,48 $ CAN pour une chambre double, déjeuner non inclus. L’auberge consiste en un amas de cabines rudimentaires parsemées sur un terrain habité par de petits crabes. L’ambiance y est décontractée; en outre, le Wi-Fi est éteint à 20 h, pour forcer les gens à socialiser. Il y a eu une panne d’électricité lors de notre passage et il a aussi plu de façon intense. Pas de restaurant ou de cuisine, il faut sortir pour manger.