Le 19 juin 2015, j’ai quitté le Guatemala, après environ 5 belles semaines dans le pays. Avec mon ami Éric, je me suis donc rendu à Copán Ruinas, au Honduras, à partir de Livingston, dans l’est du Guatemala. Il n’y a pas de route directe entre les deux villes, alors ce fut un exercice en plusieurs étapes. Les voici:
– 1) Départ de Livingston à 7 h 30, en bateau, sur la mer des Caraïbes. 30 minutes plus tard, on débarquait à Puerto Barrios. Le billet a coûté 35 quetzals (environ 5,95 $ CAN);
– 2) On a ensuite payé 10 quetzals (environ 1,70 $ CAN) pour un taxi du quai de Puerto Barrios au terminus de bus (5 minutes);
– 3) Puis, on a déboursé 45 quetzals (environ 7,65 $ CAN) chacun pour prendre un bus entre Puerto Barrios et Chiquimula, au Guatemala. Le trajet a duré 4 h 30 et on a changé de bus à Zacapa (la dernière étape avant Chiquimula);
– 4) À Chiquimula, plusieurs compagnies de bus offrent des billets vers la frontière. On a payé 25 quetzals (environ 4,25 $ CAN) chacun à la compagnie Litegua pour se rendre dans la ville frontalière de El Florido. Le trajet a duré 2 h, en raison des multiple arrêts dans des villages. On nous avait dit qu’il devait durer 1 h 30;
– 5) Enfin, on a payé 20 lempiras (environ 1,19 $ CAN) chacun pour prendre un bus de la frontière, à El Florido, jusqu’à Copán Ruinas. Trajet de 10 minutes seulement. Heure finale d’arrivée: 16 h 30.
Aux postes frontaliers
On est arrivés à la frontière du côté guatémaltèque vers 15 h. Les formalités ont été rapides et faciles, de ce côté. Rapides et faciles comme dans « 2 minutes au total ». Des frais de sortie de 10 quetzals nous ont été exigés. Par contre, du côté hondurien, on a eu droit à de nombreuses questions (sur nos emplois, entre autres), on a dû laisser nos empreintes digitales sur un dispositif électronique et on a dû payer 66 lempiras (environ 3,91 $ CAN) pour entrer en sol hondurien. Nos bagages n’ont pas été fouillés d’un côté comme de l’autre. En tout, les formalités aux deux frontières ont duré près de 30 minutes. De façon générale, cette journée s’est déroulée de manière fluide, il n’y a eu que peu d’attente entre chaque segment. Les bus étaient parfois bondés, mais les transports étaient plutôt ponctuels. Ce fut une assez longue journée, en termes d’heures, mais l’expérience fut somme toute facile.
Pingback: 19 notes sur le Honduras | La page à Pageau