León fut mon premier arrêt au Nicaragua. Deuxième plus grande ville du pays avec plus de 200 000 habitants, elle est charmante, décontractée et riche en histoire (par exemple, le président Anastasio Somoza García y a été assassiné le 21 septembre 1956). Elle compte aussi les deux seuls sites du Nicaragua à être classés au patrimoine mondial de l’UNESCO: les ruines de León Viejo et la Basílica Catedral de la Asunción (la plus grande cathédrale d’Amérique centrale). La ville m’a plu. J’y ai séjourné du 2 au 9 juillet 2015;
Général
– Fief sandiniste, l’histoire est bien présente ici, comme l’a démontré la célébration du 36e anniversaire de la libération du fortin de la ville, un évènement dont je parlerai dans un prochain billet;
– Il faisait très chaud quand j’y étais, alors une auberge avec une piscine ou un tour à l’une des plages du coin peut atténuer la canicule;
– Les gens viennent ici surtout pour faire du « volcano boarding » sur le Cerro Negro; une activité qui consiste à descendre le volcan sur une luge adaptée. J’en parlerai aussi dans un billet à paraître sous peu;
Transport
– Pour des détails sur mon arrivée dans la ville, lisez mon billet sur la passage des frontières Salvador/Honduras et Honduras/Nicaragua. Du terminus de bus de León, j’ai pris un taxi à mon auberge pour 5 $ US (environ 6,57 $ CAN);
Activités
– Basílica Catedral de la Asunción: lors de mon passage, d’importantes rénovations étaient en cours dans l’édifice, ce qui en limitait l’accès. Il serait possible de marcher sur le toit, apparemment, mais je ne l’ai pas fait;
– Iglesia la Recolección: une des plus belles église de la ville, elle est reconnaissable à son extérieur tout en jaune. Un des symboles de la ville, on la retrouve sur des cartes postales;`
– Iglesia la Merced: une des nombreuses églises de la ville. La place adjacente est plus tranquille que la principale, elle semble attirer les amoureux et les amateurs de skateboard;
– Mausoleo Heroes y Martires: situé à côté du Parque central, ce monument rend hommage aux résistants sandinistes. J’ai vu des gens faire des steppettes à trois pas de celui-ci et ils ont été rabroués par un policier en moins de temps qu’il n’en fallait au Keith Richards d’antan pour faire une ligne de coke. Le respect du décorum s’impose donc;
– Café La Rosita: un sympathique café/restaurant sur la 1ra Avenida Noreste (si je me souviens bien). Le 2e étage compte quelques tables situées au bord de grandes fenêtres. Prix abordables, menu varié et Wi-Fi efficace;
– Pollo Estrella: la version nicaraguayenne de PFK. Mêmes types de repas. Des écrans télé montrent des films ou des telenovelas; poulet frit et drames familiaux n’auront jamais fait aussi bon ménage. Juste à côté de la place de la Iglesia la Merced. En outre, dans une digression dont l’impertinence risque de faire école (ou pas du tout), je tiens à partager avec vous une vidéo qui me hante depuis que Vanessa, du blogue Voyage Pérou, l’a révélée à la face du monde. Un fascinant monument de médiocrité;
– Casa del Café: un endroit idéal pour travailler et lutter contre la canicule, avec un Wi-Fi efficace, de la climatisation et des cafés glacés. Sur l’Avenida Central Norte;
– Restaurante Sesteo: le restaurant cool du Parque central, un endroit parfait pour une séance de « people-watching »; les prix sont plus élevés qu’ailleurs, mais l’ambiance y est guillerette;
– Les amateurs de bouffe de rue trouveront leur bonheur derrière la cathédrale et le long de la rue 1ra Avenida Noroeste; chaque soir, des vendeurs se réunissent et offrent des assiettes de tailles variées et aux prix variées;
– Museo de la Revolución: l’entrée du musée coûte 50 córdobas (environ 2,40 $ CAN). On en fait cependant rapidement le tour, il n’offre pas un contenu très étoffé. Quelques coupures de journaux retraçant l’histoire de la révolution sandiniste, quelques photos et quelques autres artefacts. Il est cependant possible de marcher sur le toit, un toit qui aurait un urgent besoin de rénovation. Expérience un peu terrifiante, mais les vues de la ville compensent pour les risques;
– De belles cartes postales sont en vente au bureau du tourisme (Avenida Central Norte), à 15 córdobas chacune (environ 0,72 $ CAN). Le lieu idéal pour en faire des provisions;
– Des vendeurs de souvenirs se trouvent sur le Parque central: rhum, débardeurs, cigares, bijoux, objets décoratifs, peintures, bref, de tout pour presque tous les goûts. N’hésitez pas à négocier les prix;
Hébergement
– Latina Hostal: j’ai payé 6 $ US $ la nuit (environ 7,87 $ CAN) pour un lit dans un dortoir de 6 lits, déjeuner inclus. Ambiance décontractée, personnel sympathique, emplacement dans un secteur calme, pas trop loin du centre. Bar, cuisine et hamacs à la disposition des invité-es. Toutefois, mon dortoir était un peu à l’étroit et il n’y a pas de piscine. Possibilité d’effectuer des excursions et informations touristiques disponibles.