J’ai séjourné au Costa Rica du 10 au 28 août 2015. J’ai visité quatre villes et villages et, à vrai dire, je n’ai pas fait beaucoup d’activités, je me suis surtout reposé, j’en avais besoin. C’est pourquoi je regroupe mes observations sur le pays en un billet en deux parties.
Général
– Oui, le coût de la vie est vraiment plus élevé ici que dans les autres pays de la région, à part le Belize. D’ailleurs, le colón est la principale devise du pays, mais le dollar américain est accepté partout à un taux fixe de 1 $ pour 500 colónes;
– Le Costa Rica est davantage un pays de nature que de culture;
– Le Costa Rica n’a pas d’armée;
San José
Je suis resté à San José du 10 au 15 août 2015. Après avoir discuté avec plusieurs voyageuses et voyageurs, j’ai constaté que la ville possède une mauvaise réputation. D’aucuns semblent la considérer ennuyeuse, sans intérêt, mais je l’ai trouvée plutôt agréable. Mon compte-rendu.
Général
– Avec ses 300 000 habitant-es, San José dégage une ambiance différente des autres capitales d’Amérique centrale. Moins chaotique que ses consoeurs, elle m’a rappelé certaines villes européennes, mais avec un soupçon de gratte-ciels nord-américains;
– La zone centrale s’avère propice à la marche, on peut en voir l’essentiel en quelques heures, sans se presser;
Transport
– Je suis arrivé à San José depuis San Juan del Sur, au Nicaragua. Pour plus de détails, lire mon billet sur mon passage de la frontière entre le Nicaragua et le Costa Rica;
Activités
– La zone centrale compte quelques places et parcs agréables: Parque Morazán, Parque nacional, Parque Braullio Carrillo et Plaza de la Cultura;
– La ville possède de nombreux musées, mais par radinerie ou paresse, je n’en ai visités aucun. Mais voici quelques suggestions: Museo Nacional de Costa Rica, Museo del Jade, Museo de Oro Precolombino, Museo de Arte Costarricense et Museo de arte y diseño contemporáneo;
– La ville a aussi quelques églises, comme la Iglesia de Nuestra Señora de La Merced, mais celles que j’ai vues ne sont pas remarquables (la cathédrale, en particulier), quand on les compare à certaines que l’on peut avoir ailleurs en Amérique centrale;
– Une portion de l’Avenida Central est piétonnière; elle attire donc les flâneuses et flâneurs. Beaucoup de commerces et restaurants;
– Legacy Music: je suis tombé par hasard sur ce disquaire métal et j’ai été ébloui. Il propose une superbe sélection d’albums (Death Shall Rise de Cancer? Wow) et il y a même une section de groupes costaricains. J’y ai ainsi acheté le mini-album Humanizer de Humanizer, un groupe de death métal symphonique de Heredia, pour 5500 colones (environ 13,77 $ CAN). Excellent groupe, prêt pour les ligues majeures. Très recommandé. De plus, l’employé en poste lors de mon passage s’y connaissait en métal, j’ai eu une formidable discussion avec lui. Aussi en vente: t-shirts, chandails à manches longues, DVD, boucles de ceinture, etc. Un disquaire de premier ordre et une merveilleuse surprise pour le fan de métal que je suis;
– Une carte postale peut coûter entre 250 et 300 colones (entre 0,62 et 0,75 $ CAN); un timbre pour le Canada coûte 600 colones par carte (environ 1,50 $ CAN). D’ailleurs, le bureau de poste du centre est situé dans un joli édifice;
– La ville compte un quartier chinois, mais il ressemble plutôt à une courte portion de rue avec quelques édifices aux panneaux couverts de caractères chinois;
Hébergement
– Hostel Casa del Parque: j’ai payé 6600 colones la nuit (environ 16,57 $ CAN) pour un lit dans un dortoir de 10 lits (10 lits individuels), déjeuner non inclus. La cuisine est cependant bien équipée. Auberge super calme (malgré la présence d’une gare tout près), les gens s’y couchent tôt et s’y lèvent tôt. Même très tôt, dans certains cas. J’y ai effectué de belles rencontres. Aussi, le chat et le chien qui y vivent sont adorables, ils aiment jouer. Surtout le chien. Située à côté du Parque nacional et à une quinzaine de minutes à pied du centre, l’auberge constitue une option intéressante pour les personnes qui recherchent un endroit décontracté dans la capitale;
Manuel Antonio/Quepos
Général
– Quepos et Manuel Antonio sont deux villes distinctes, mais elles sont très près l’une de l’autre;
– Quepos est essentiellement une ville de services pour les voyageuses et voyageurs: terminus de bus, bureau de poste, restaurants, épiceries, commerces d’impression et de photocopies, etc.;
Transport
– J’ai été à Manuel Antonio pour la 1ere fois le samedi 15 août 2015. Je me suis rendu au terminus Tracopa à San José, j’ai acheté un billet direct avec la compagnie Transportes Costarricenses Panameños, pour 4730 colones (environ 11,87 $ CAN). Le départ a eu lieu à 10 h 42 et l’arrivée, à 13 h 45. Même si le bus devait faire le trajet d’une traite, il a effectué plusieurs arrêts en chemin, dont un arrêt pipi vers 11 h 50 dans un restaurant quelconque et un arrêt à Quepos. En outre, j’avais pris un taxi depuis mon auberge de San José pour me rendre au terminus, la course m’a coûté 2000 colones (environ 5,02 $ CAN);
– Des bus circulent entre Quepos et Manuel Antonio aux 15 – 20 minutes durant le jour; leur fréquence diminue en soirée et le service arrête vers 21 h 30. Un trajet coûte 320 colones (environ 0,80 $ CAN). Il est possible de marcher entre les deux villes, mais la route est sinueuse et mal éclairée le soir, donc cette promenade peut être dangereuse;
Activités
– Parque nacional Manuel Antonio: LA raison de venir dans la région. Je décrirai mon excursion dans un billet ultérieur;
– Il est aussi possible de faire d’autres activités dans le coin: pêche sportive, snorkeling, rafting en eau vive, tyrolienne, équitation, surf, visite de mangroves, etc.;
– Quepos compte un malecón avec des sculptures, mais cette attraction à elle seule ne justifie pas un arrêt prolongé dans la ville;
– Le restaurant mexicain Dos Locos de Quepos organise un Pub Quiz le mardi soir;
– Le restaurant/bar El Avión a intégré un véritable avion C-123 Fairchild à sa structure. Une vision étonnante;
Hébergement
– Hostel Vista Serena: une auberge qui porte très bien son nom, car de sa terrasse, on peut voir de magnifiques couchers de soleil sur le Pacifique. Par ailleurs, l’ambiance joviale facilite les rencontres entre invité-es (et non, je ne parle pas nécessairement de CES rencontres). Aussi, une cuisine est mise à leur disposition, mais celles et ceux qui se sentent plus paresseux peuvent se goinfrer au restaurant. À part ça? Quelques hamacs. Une agence de voyages. Jus et rafraîchissements en vente. J’ai payé 11,50 $ US la nuit (environ 15,25 $ CAN) pour un lit en dortoir de 14 lits, déjeuner non inclus. Le dortoir est plutôt grand, mais il n’y a qu’une seule salle de bain/douche, ce qui peut compliquer les choses. Pas trop loin du village de Manuel Antonio et de quelques épiceries;
– Hostel Plinio: j’ai payé 13 $ US la nuit (environ 17,24 $ CAN) pour un lit dans un dortoir de 8 lits, déjeuner inclus. Hostel Plinio compte l’une des plus grandes piscines d’auberge que j’ai vues dans ma vie; normal, des cours de plongée y sont dispensés. Une cuisine très minimale est accessible aux invité-es et plusieurs aires communes les attendent. Auberge correcte, mais elle ne m’a pas marqué, je ne me sentais pas d’humeur très sociable lors de mon passage là-bas. Pas trop loin de Quepos, on peut se rendre en ville à pied, malgré les risques.