Réserve Cloudbridge, San Gerardo de Rivas

Deuxième partie de mes observations sur le Costa Rica, où j’ai séjourné du 10 au 28 août 2015. Cette fois, je parlerai des villes de San Gerardo de Rivas et d’Uvita.

San Gerardo de Rivas

Réserve Cloudbridge

– San Gerardo de Rivas est un minuscule village qui doit sa renommée à la présence du Parque Nacional Chirripó. Les amateurs de nature apprécieront la beauté des lieux. J’y ai été les 19 et 21 août 2015;

Transport

– Pour se rendre au village, il faut prendre un bus depuis San Isidro de El General, la plus grosse ville du coin. Le bus prend environ une heure pour arriver au village et il s’arrête au terrain de soccer, au « centre-ville ». Le billet coûte 1300 colones (environ 3,21 $ CAN). Je ne saurais dire combien coûte un taxi;

Activités

– Il faut un permis pour effectuer une randonnée dans le Parque Nacional Chirripó. Il n’est donc pas possible d’y aller par soi-même, en théorie, mais des gens tentent quand même l’expérience. S’ils se font prendre (et ça arrive), ils feront face à des conséquences (une amende, j’imagine). J’inclus ainsi les recommandations formulées par la Casa Mariposa;

Étapes à suivre pour une randonnée dans le Parque Nacional Chirripó

– Pour celles et ceux qui ne souhaitent pas se compliquer la vie avec les procédures pour le parc Chirripó, la réserve Cloudbridge se veut l’alternative idéale. L’entrée est gratuite et plusieurs kilomètres de sentiers sont accessibles aux visiteuses et visiteurs. J’ai ainsi marché pendant 5 heures dans la réserve, à travers de superbes paysages formés de ruisseaux, de chutes magnifiques et de collines luxuriantes. Un des moments forts de mon séjour au Costa Rica;

Réserve Cloudbridge

– Cocolisos Truchero: ce restaurant/ferme piscicole élève ses propres poissons et permet aux visiteuses et visiteurs de pêcher leur repas. J’ai ainsi attrapé mon souper en 10 secondes. Il en coûte 3000 colones (environ 7,49 $ CAN) pour pêcher et pour manger sa prise, qui sera accompagnée de salade, frites, riz et haricots. Un peu à l’extérieur du centre, mais facile à trouver;

– Le El Urán Hotel y Restaurante, voisin de la Casa Mariposa, est un restaurant complet, pour tous les repas de la journée. Il est aussi possible d’y boire un verre. Prix un peu élevés, toutefois;

– Un magasin général est situé au « centre-ville », en face du terrain de soccer. Je dis « magasin général », car on y trouve de tout: du vin, des tournevis, des condoms, etc.;

– Des chutes seraient accessibles depuis le village, mais je n’y ai pas été. Je crois qu’il faut marcher une vingtaine de minutes pour s’y rendre. Pour plus d’infos, demandez à n’importe qui, tout le monde connaît l’endroit;

Hébergement

Casa Mariposa

– Casa Mariposa: j’ai payé 7500 colones la nuit (environ 18,64 $ CAN) pour un lit dans une chambre à deux lits simples. L’auberge est en fait une maison située dans un cadre enchanteur, à deux pas de la réserve Cloudbridge et du parc Chirripó. Ambiance conviviale, calme. Cuisine accessible, café/thé à volonté. Pas de Wi-Fi, mais un ordinateur public branché à Internet par câble permet de communiquer avec le monde extérieur. À noter qu’il faut marcher environ 45 minutes sur une route sinueuse, toute en côtes, depuis le terrain de soccer pour arriver à la Casa. Un bon exercice. L’auberge suggère de prendre un taxi, mais je n’ai pas eu l’impression qu’il y en avait beaucoup, dans le village;

Uvita

Général

– Uvita est petite ville côtière de quelques milliers d’habitant-es, où il fait bon relaxer. J’y ai été du 21 au 25 août 2015;

Transport

– Pour me rendre à Uvita, je suis parti de San Gerardo de Rivas; j’ai payé 1300 colones pour le bus, pour environ 1 h de bus jusqu’à San Isidro. À San Isidro de El General, au terminus Tracopa, j’ai payé 1890 colones (environ 4,65 $ CAN) pour un trajet d’environ 1 h 45 jusqu’à Uvita;

Cathédrale de San Isidro

Activités

– Je n’ai pas fait beaucoup d’activités lors de mon séjour à Uvita, mais j’ai noté quelques trucs pour celles et ceux qui auraient envie de bouger un peu. D’abord, l’attraction principale du coin est le Parque nacional marino Ballena, où il est possible d’observer des baleines à bosses, selon le moment de l’année. Le parc compte aussi quelques plages;

– Les amateurs de faune et de flore peuvent visiter des sites comme la Oro verde Biological Reserve et le Rancho La Merced National Wildlife Refuge;

– Des chutes sont accessibles aux visiteuses et visiteurs pour 1000 colones (environ 2,46 $ CAN) depuis l’entrée d’un restaurant. On paie à une des personnes qui la surveillent. Pour s’y rendre, il faut prendre la route qui passe à côté du supermarché de la rue principale et suivre les indications (surveillez les mots « Cataratas » ou « Waterfalls »). Ça semble compliqué, mais c’est très simple, en fait, il serait difficile de se perdre. Les chutes sont jolies, l’eau est rafraîchissante et plusieurs bassins naturels viennent compléter le tout. En outre, des locaux m’y ont offert de la marijuana. J’ai refusé;

Chutes d’Uvitas

– La région serait propice à la baignade, au surf, au kitesurfing et à la planche à voile, entre autres;

– Le supermarché sur la route principale offre une surprenante variété de produits, c’est l’endroit parfait pour faire des provisions;

– Quelques bars/restaurants existent dans la ville, dont celui du Flutterby House, mais je n’ai pas eu l’impression que Uvita est une ville pour festoyer;

– Un cimetière est situé en bordure de la route qui mène aux chutes; bon, ce n’est pas une attraction en tant que tel, mais il fait partie des rares trucs non-commerciaux du coin. Ce panneau constitue aussi un truc d’intérêt (limité, j’en conviens);

Un des faits saillants de mon séjour à Uvita. Traduction libre: « Si ton chien le fait par instinct, ramasse-le par éducation ».

Hébergement

– Cascada Verde: j’ai payé 15 $ US la nuit (environ 19,73 $ CAN) pour un lit dans un dortoir de 4 lits, déjeuner non inclus. Superbe auberge située en pleine jungle, avec plusieurs aires ouvertes. Les invité-es peuvent ainsi apprécier le rythme de la nature, tout en profitant du Wi-Fi. De plus, la cuisine est très bien équipée, elle est spacieuse. Quel plaisir d’y préparer de bons plats. Enfin, avec ses nombreux hamacs et ses cours de yoga, Cascada Verde constitue un endroit idéal pour se détendre. Pannes d’électricité à l’occasion, mais elles ajoutent au caractère sauvage de l’auberge;

L’auberge Cascada Verde