Carthagène des Indes

Réputée pour être l’une des belles villes de Colombie et même d’Amérique latine, Carthagène des Indes attire les foules. J’avais donc hâte de visiter cette ville de plus d’un million d’habitant-es. Mon constat? Oui, elle est magnifique. J’y suis resté du 15 au 23 septembre 2015;

Général

– Quand on parle de la beauté de Carthagène, on parle surtout de celle de son centre historique, avec ses édifices colorés, ses bacs de fleurs et son ambiance décontractée;

Centre historique de Carthagène des Indes

– La température est plus chaude ici qu’à Bogotá ou Medellín. Par « plus chaude », je parle d’une chaleur écrasante et humide qui à coup sûr provoquera la sudation. Une piscine ou une plage est alors un must;

– Il n’y a hélas pas de plages accessibles à pied depuis le centre historique; il faut donc sortir de la ville pour en trouver. Celle de Playa Blanca, sur la Isla Barú, est l’une des plus courues;

Transport

– J’ai pris un vol avec VivaColombia entre Bogotá (aéroport El Dorado; code AITA: BOG) et Carthagène (aéroport Rafael Núñez; code IATA: CTG): j’ai payé mon billet 99 990 pesos (environ 45,26 $ CAN). J’avais oublié d’imprimer la carte d’embarquement, comme je devais le faire, et j’ai dû payer 25 000 pesos de plus (environ 11,32 $ CAN) au comptoir de la compagnie aérienne. Stupide erreur d’inattention. À l’aéroport El Dorado, on a fouillé mon sac de cabine, mais le reste de l’embarquement a été rapide et facile. Le vol a duré environ 1 h 30. Je suis arrivé à Carthagène vers 22 h. J’ai alors pris un taxi pour me rendre à mon auberge. L’aéroport est situé à environ 10 – 15 minutes en voiture du centre historique;

Activités

– Torre del Reloj: ce symbole de la ville constitue notamment le lieu de départ d’une promenade gratuite. Je ne l’ai toutefois pas testée, j’avais trop chaud;

Torre El Reloj

– Le Parque del Centenario est situé à quelques pas de la Torre El Reloj. Populaire auprès des flâneuses et flâneurs, j’y ai même croisé un iguane en quête d’un peu de fraîcheur;

Un iguane au Parque del Centenario

– Palacio de la Inquisición: Carthagène a accueilli l’un des trois tribunaux d’Inquisition de l’Amérique latine (les autres se trouvaient à Mexico et à Lima). La visite est somme toute rapide, mais elle demeure intéressante, du point de vue historique. L’entrée du Palacio coûte 17 000 pesos (environ 7,70 $ CAN);

Panneau explicatif au Palacio de la Inquisición

– Juan Valdez Café: cette chaîne de cafés représente en quelque sorte le Tim Hortons de Colombie. Elle est aussi présente dans plusieurs pays des Amériques, des Caraïbes et d’Asie. Wi-Fi, café et climatisation très (trop) efficace. Un refuge contre la chaleur;

– Plusieurs restaurants de la Plaza Fernandez Madrid, comme D’Alez ou Tolopa, proposent des menús ejecutivos à des prix raisonnables, entre 7000 et 10 000 pesos (entre 3,17 et 4,53 $ CAN). Le repas comprend une viande, du riz, des plaintains frits (« patacónes »), une salade, des frites, des lentilles ou autres, avec une boisson;

– La Plazuela de San Diego est une petite place qui, surtout en soirée, attire les locaux et des Segways. Lieu idéal pour une séance de « people-watching », d’autant plus que le dépanneur du coin vend de la bière pas chère. De nombreux restaurants dans le secteur, aussi;

Des Segways!!!

– Une partie des murs du centre historique longent la mer des Caraïbes; ils forment par conséquent un lieu de promenade apprécié. Certains couples y font même des séances de photos professionnelles;

Photos sur la promenade le long de la mer…

– La renommée de la Plaza Santo Domingo doit beaucoup à la présence d’une sexy statue de Fernando Botero, « La gorda Gertrudis ». La statue séduit les photographes et mannequins en herbe, comme en témoigne le flot constant de gens qui viennent y exprimer leur inspiration photographique. Une autre preuve que Botero sait charmer les sens;

« La gorda Gertrudis » de Botero, d’un angle moins habituel

– La Trattoria Bacco est un restaurant italien à l’ambiance intimiste, idéale pour les couples. Bon, j’y ai été seul, mais j’ai quand même aimé mon expérience. Un plaisir solitaire marqué par une délicieuse pizza;

– Bar KGB: un bar délirant caractérisé par un thème inhabituel: l’Union Soviétique. Employé-es en uniforme soviétique. Décoration élaborée à partir de divers éléments tirés de cette période historique. Très poussé, le concept réussit à captiver au premier coup d’oeil. Un bar à découvrir, le temps d’une bière. Ou d’une vodka;

Employées du bar KGB

Bar KGB

– Un sympathique bar cubain, avec mojitos et cigares (comme il se doit), se trouve au coin de la Carrera 7 et de la Calle 38, juste en face du Parque Fernandez Madrid, en diagonale du bar KGB. J’ai oublié son nom, mais vous ne pouvez le manquer. Happy Hour avantageux;

Hébergement

– El Viajero Hostel: jai payé 38 000 pesos (environ 17.20 $ CAN) la nuit pour un lit dans un dortoir mixte de 8 lits, déjeuner inclus. Je n’ai pas apprécié cette auberge; pas qu’elle soit si désagréable, mais ce genre d’établissement ne me convient plus, en raison de ses invité-es plus jeunes, plus porté-es sur la fête. El Viajero Hostel ne possède pas de piscine non plus, ce qui rend le séjour pénible, par moments. Cependant, le bar dégage un magnétisme certain et la salle de cinéma, avec ses divans et sa climatisation, est confortable;

– El Genoves Hostal: j’ai payé 40 000 pesos (environ 18,04 $ CAN) la nuit dans un dortoir mixte de 10 lits, déjeuner inclus. Piscine plutôt petite mais ô combien nécessaire. À améliorer: le faible nombre de prises électriques pour recharger ses trucs, les casiers aux anneaux trop étroits (j’ai eu beaucoup de difficulté à utiliser mon cadenas), le Wi-Fi parfois instable. Malgré tout, j’ai aimé cette auberge. L’ambiance y est agréable, j’y ai fait de belles rencontres et son emplacement permet de visiter le centre historique sans perdre des litres de sueur. Et le personnel est charmant.