Je n’ai pas fait de bilan un mois après mon retour à Montréal, le 18 décembre 2015, car j’avais encore trop de choses à écrire sur mon voyage, trop de choses à décanter. Deux mois plus tard, je me suis installé dans un nouvel appartement, je n’ai plus d’emploi, mais j’ai pu réfléchir davantage à ce que j’ai vécu. Ce bilan sera un peu différent des précédents, il n’aura pas les sections habituelles, il sera constitué d’observations seulement.
D’étape en étape
L’évènement marquant depuis mon retour au Québec est la perte de mon emploi. Je l’ai perdu il y a quelques jours à peine. Restructuration de mon entreprise. C’était inattendu. Ce fut tout un choc, après environ 8 ans au service de ce même employeur. Je me retrouve donc devant rien, au plan professionnel. Le néant. C’est la première fois de ma vie que je perds un emploi. J’ai toujours quitté mes emplois en mes termes. Cette situation est ainsi nouvelle pour moi. C’est vertigineux, mais c’est aussi l’occasion de repartir à zéro, de me créer une nouvelle vie. Table rase. Tout est maintenant possible.
La perte de mon emploi a bien sûr des conséquences sur d’éventuels projets de voyage. Je dois d’abord régler ma situation professionnelle, avant de me lancer dans de nouvelles aventures. L’idéal serait de combiner les deux. C’est une option que je considère avec sérieux. Beaucoup de sérieux. Mais je dois franchir quelques étapes avant d’en arriver à une telle vie.
Entretemps, je marine dans l’incertitude, je flotte. Mais je ne m’inquiète pas. Ou du moins, j’essaie. J’ai appris il y a longtemps que tout finit toujours par s’arranger, tant qu’on agit, tant qu’on ne s’arrête pas pour s’apitoyer sur son sort. Oh, il y aura des jours sombres. Ils font partie du cheminement. Si imprévisible soit ce cheminement, je sais qu’il se déclinera en étapes. Transition après transition, jusqu’à ce qu’un nouveau projet se dessine.
Un électrochoc de réalité
Quand j’ai commencé à écrire ce bilan, j’avais imaginé que je publierais un texte plus philosophique, qui porterait sur des questions liées à l’écriture, entre autres. Mais ma vie a beaucoup changé en quelques jours à peine. Les considérations plus pratico-pratiques ont pris le dessus. Et elles guideront vraisemblablement mes actions pour les prochaines semaines, à tout le moins. Bref, je ne sais pas où je m’en vais, mais j’y vais. Et je verrai où j’aboutirai.
Ah ben je suis désolé d’apprendre cela, mais oui tu vas repartir du bon pied et dans la direction que tu le souhaites. Je t’envoie plein de courage.
Merci Lucie! Tout ira bien, je le sais…
Pas cool comme nouvelle ! Je ne peux que te souhaiter du positif, je suis sûre que de belles occasions vont se présenter !
Merci Souroure! Je trouverai autre chose…
Welcome dans le fabuleux monde de la tabula rasa. C’est une opportunité pour faire mieux, comme tu le dis, j’en suis certaine. Je suis là-dedans aussi. C’est le plein de surprises. C’est un chemin différent, qu’on ne connaît pas encore! Bref, c’est tout un voyage.
Merci Corinne! On va s’en sortir et on finira bien par boire tout ce qu’on doit boire…
Le retour à la réalité est le plus difficile à gérer. Moi qui suit française j’irai bien faire un tour de l’autre côté de la flaque.
J’ai aimé voyager avec toi
Merci Lydie! En effet, pas toujours facile à gérer, le retour. Si jamais tu fais un saut de ce côté-ci de l’océan, fais-le-moi savoir… merci de m’avoir suivi. Au plaisir!