Nouveau passeport = nouvelles possibilités de voir des singes. Comme ces entelles à Pushkar.

Le 20 juin 2016, j’ai renouvelé mon passeport. Il était expiré depuis le 1er février 2016; son imminente expiration avait d’ailleurs été l’un des facteurs derrière ma décision de quitter l’Amérique latine pour revenir à Montréal. J’avais donc hâte de pouvoir régler cette question et de commencer à planifier de nouvelles aventures.

Entrer dans la matrice

De telles procédures administratives peuvent être chiantes, alors, avant de me lancer dans le processus, j’avais pris soin de lire les plus récentes informations sur le renouvellement du passeport canadien. Les règles avaient bel et bien changé depuis l’obtention de mon dernier passeport, en 2011. L’un des plus importants changements concerne le nombre de pages: depuis 2013, il n’est plus possible de doubler le nombre de pages de son passeport. C’est dommage, car je l’avais fait en 2011: 48 pages au lieu de 24, pour seulement 5 $ de plus. Maintenant, le passeport compte 34 pages (35 en fait, mais la dernière ne peut être utilisée pour des tampons). Aussi, on peut choisir un délai d’expiration de 5 ou 10 ans, au coût de 120 $ et 160 $, respectivement. Après réflexion, j’ai choisi celui de 5 ans. Je suis parti du principe que j’allais beaucoup voyager au cours des 5 prochaines années, que j’allais remplir toutes les pages du passeport bien avant l’échéance de 10 ans. Je ne voyais donc pas la pertinence de payer 40 $ de plus pour un document que je devrais renouveler plus tôt que tard.

Mon ancien passeport, fidèle ami maintenant à la retraite. Notez les trous, ils indiquent la confirmation de l’expiration.

Comme j’avais déjà fait des demandes de renouvellement de passeport (duh), je n’avais qu’à imprimer le formulaire de demande de renouvellement simplifié pour adulte à partir du site du gouvernement canadien. Je l’ai ainsi rempli (le formulaire, pas le gouvernement). J’ai dû fournir mes adresses des deux dernières années, tâche plus ardue que je ne l’avais d’abord cru, de même que les coordonnées de deux références qui ne sont pas des membres de ma famille. Je devais aussi inclure deux photos de format passeport, photos que l’on peut faire faire en 4 minutes 36 secondes dans presque toutes les pharmacies; j’ai payé environ 12,56 $ pour les deux. J’y affiche un air de prisonnier en cavale qui devrait plaire aux autorités douanières de la planète. À noter qu’il est possible de conserver l’ancien passeport pour vos archives (lire: pour épater vos invité-es). J’en ai évidemment fait la demande, en cochant la case à cet effet sur le formulaire. L’ancien passeport est ensuite altéré afin de confirmer son expiration.

Un service rapide

Le bureau des passeports de Montréal se trouve au 200, boulevard René-Lévesque Ouest, bureau 103 (dans la tour Ouest). Une fois à l’intérieur, j’ai constaté que les indications pour s’y rendre sont très claires. Mais, de toute façon, la file ne laisse aucun doute quant à l’emplacement du bureau.

Je suis entré dans le bureau à 13 h 25. À 13 h 34, j’ai rencontré l’agente à l’accueil; elle a regardé mon dossier et elle m’a remis un numéro d’attente. À 13 h 49, mon numéro est apparu sur les écrans. J’ai marché jusqu’au guichet désigné, j’ai déposé ma demande. J’ai déboursé les 120 $ exigés. Ils sont payables par carte de crédit, carte de crédit prépayée, carte de débit, chèque certifié ou mandat postal (quelqu’un les utilise encore?) ou bancaire. On m’a dit que le paiement serait effectué le jour suivant, en raison de l’achalandage. On m’a aussi confirmé que mon nouveau passeport serait expédié au cours des deux prochaines semaines. À 13 h 52, je suis sorti du bureau. J’ai reçu mon nouveau passeport chez moi le 28 juin, via Xpresspost, soit 8 jours en tout, incluant une fin de semaine. Encore une fois, un service rapide.

Mon nouveau passeport, clé de mes futures aventures

Une primeur

Je suis maintenant prêt pour de nouvelles aventures. Et je peux d’ailleurs annoncer en primeur ma prochaine destination: l’Ouzbékistan. 15 jours en octobre, pour mon anniversaire. Ça promet.