Si le vent avait collaboré, on aurait même pu voir le drapeau brésilien (photo prise à Paramaribo)

Je viens à nouveau de vivre un de mes moments préférés: je viens de confirmer un prochain voyage. C’est arrivé comme ça, presque par accident. Depuis un certain temps, je songeais à de possibles futures destinations (comme toujours), je discutais dates de vacances avec mes collègues, j’avais même élaboré un début de scénario de voyage. Puis, j’ai aperçu une offre de billets d’avion à un prix dérisoire sur les réseaux sociaux. J’y ai réfléchi. Et j’ai foncé. Je vais donc au Brésil, du 3 au 19 septembre 2019.

Pourquoi le Brésil?

Le Brésil n’était pas mon plan original, mais l’offre présentait de nombreux avantages:

• Les citoyens canadiens n’auront plus besoin de visa pour aller au Brésil à partir du 17 juin 2019;
• J’apprends le portugais, à l’heure actuelle, alors je pourrai le pratiquer dans la vraie de vraie vie;
• J’adore voyager en Amérique latine, alors j’aurai le plaisir d’entrevoir ce que ce géant a de bon à offrir;
• Mais l’argument qui a fini par me convaincre: le prix du billet d’avion. Je n’ai payé que 504,60 $ CAN à Copa Airlines pour un aller-retour Montréal (YUL) – Rio de Janeiro (GIG), avec des escales à Panama City (PTY). J’ai acheté le billet directement sur le site de la compagnie, après un minimum de recherches et de comparaisons. Je ne me souviens pas d’avoir payé un aller-retour à un prix aussi bas depuis que je voyage.

Entre doute et envie

J’ai cependant hésité avant de prendre cette décision, car, depuis 2013, j’ai déjà été trois fois en Amérique du Sud (Équateur, en 2013; plusieurs pays, en 2015; Suriname, en 2018). J’aime au plus haut point cette partie du monde, mais j’avais envie de connaître d’autres régions. Aussi, je ne souhaitais aller au Brésil que plus tard, quand j’aurais pu avoir quelques mois pour m’y promener. Un pays aussi énorme ne se parcourt pas aussi vite que, disons, le Luxembourg, alors, tant qu’à y aller, je voulais voir un maximum de choses durant un maximum de temps.

La Virgen de El Panecillo (ou Virgen de Quito), à Quito

Bref, malgré ma réticence à retourner en Amérique latine, malgré mon désir de visiter d’autres régions, j’ai compris que les astres étaient alignés pour le Brésil. Ce sera mon premier séjour là-bas. J’ai déjà une assez bonne idée de mes plans, de mon itinéraire, mais je demeure ouvert aux imprévus. La seule ombre au tableau? Ma copine ne pourra m’accompagner. J’aime voyager seul, certes, mais je sens qu’on se serait bien amusés là-bas. Ce sera en outre la première fois que j’effectuerai un voyage en solo depuis mon périple au Mexique, à l’automne 2017.

À la source d’une passion

Sur une note plus métal, je suis enchanté d’aller au Brésil, car je pourrai y explorer sa scène métal. J’ai un lien sentimental fort avec celle-ci, puisque le premier album véritablement heavy que j’ai écouté dans ma vie fut Arise (1991) de Sepultura, un groupe originaire de Belo Horizonte et figure mondiale du métal brésilien. Cet album a changé ma vie. Il m’a fait découvrir un immense univers musical, univers qui me passionne toujours, en plus de me pousser à dépenser des sommes ridicules dans l’achat de disques (disques qui ont fait rager mes ami-es, lors de mes nombreux déménagements). Encore aujourd’hui, cet album me botte le cul.

Une année 2019 plus tranquille

Ce sera mon seul voyage en 2019, après deux années consécutives où j’ai voyagé deux fois par année. C’est davantage le résultat d’un concours de circonstances qu’une décision mûrement réfléchie. Enfin, peut-être certain-es d’entre vous se demandent quel était mon plan original. Eh bien, il restera secret pour l’instant, car j’ai l’intention de le suivre, un jour. Si je vous le dévoile maintenant, je ne pourrai lancer mon classique concours de cartes postales en temps voulu. Or je tiens à ce concours, en raison de mon plaisir à écrire des cartes postales. Alors… patience. Ne manquez rien de mon voyage au Brésil en continuant de fréquenter ce blogue. À bientôt pour de nouvelles aventures.