Je n’avais évidemment pas encore de photos du Portugal, alors cette photo de poutine aux gnocchis congelée fera l’affaire.

Après presque quatre ans de sédentarité, je repars en voyage. J’ai acheté ce matin un billet d’avion. Ma prochaine destination: le Portugal.

Ça fait longtemps que je veux y aller. J’ai beaucoup d’ami-e-s qui y ont été. Tout ce beau monde a aimé le pays, alors je me doute que je serai comblé à mon tour. Je partirai environ dix jours, à la fin de juillet. C’est court, mais c’est ce que je pouvais me permettre.

D’ailleurs, ça fait presque onze ans que je n’ai pas mis les pieds en Europe. Je suis dû. L’une des principales raisons pour mon choix est que je pourrai y pratiquer mon portugais. C’est bien mignon, Duolingo, mais il n’y a rien comme une immersion pour apprendre.

Je n’ai pas de plans pour le moment et je ne pense pas me créer un itinéraire très étoffé. Je laisserai une grande place à l’intuition et à l’improvisation. Aussi, je ne ferai pas de concours de cartes postales, cette fois. Je veux profiter de mon voyage sans trop m’imposer de contraintes.

Je sais, ce sera alors la haute saison, les prix seront astronomiques, je serai entouré de « tourisses » et j’en serai un moi-même, dans tout ce que cela a de méprisable, bla bla bla. Je m’en fous. Je voulais aller au Portugal. C’est tout. Je ne m’embarrasse plus de considérations telles que « mais qu’est-ce qu’on va penser de moi? », « et ma crédibilité de backpacker, alors? » et le tristement célèbre « mais ce n’est pas authentiquement hors des sentiers battus à la rencontre de l’Autre »; je laisse ça à d’autres.

Je raconterai bien sûr mon voyage sur ce blogue, avec la même verve et le même enthousiasme que d’habitude. J’espère que vous serez au rendez-vous.